La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) vient d’adopter sa nouvelle stratégie de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Examinée et approuvée en Conseil d’Administration, cette politique est valable pour les 5 prochaines années.
Félicienne HOUESSOU
Pour les cinq années à venir, la BOAD s’engage sur 31 enjeux déclinés en 17 projets qui seront évalués annuellement par des indicateurs de suivi. Elle porte l’ambition d’améliorer sa politique du genre, et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre liés à ses activités. Le document, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque lors de sa dernière session, traduit l’engagement de la BOAD dans le développement durable. Ainsi, la stratégie RSE 2020-2024 de la BOAD est organisée autour de 11 axes et sera exécutée sur une période de 5 ans. Dans un communiqué, l’institution bancaire a annoncé que cette politique vise à mieux répondre aux enjeux prioritaires de ses pays membres, et à contribuer de manière plus efficiente à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par l’ONU. « Cette nouvelle étape dans la gouvernance de l’Institution, confirme la volonté de la BOAD de se tenir aux côtés des Etats membres dans les politiques menées pour accélérer le développement économique et social au sein des 8 pays de l’UEMOA », peut-on lire dans le communiqué. La BOAD s’engage ainsi à être une entreprise socialement responsable, sa démarche RSE va prendre de plus en plus d’importance dans les relations avec les Parties Prenantes, participant pleinement à la performance économique de la Banque.
5 piliers stratégiques sur une période de 5 ans
La Banque de développement, à laquelle sont membres le Bénin, le Burkina Faso, le Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, porte l’ambition de créer de la valeur soutenable pour toute la sous-région. Pour ce faire, la politique RSE s’appuie sur cinq piliers. Le premier pilier est celui de la Gouvernance qui a pour but d’intégrer la RSE dans la stratégie de la BOAD et dans toutes ses activités en suivant les exigences de l’ISO 26 000 et en contribuant aux ODD. Le second correspond aux enjeux liés aux Territoires et Droits de l’Homme. Il vise à contribuer au développement des territoires en dialoguant avec les parties prenantes et en veillant au respect des Droits de l’Homme.
Le troisième pilier est dédié à l’Environnement et vise à contribuer à la lutte contre le changement climatique dans les projets financés tout en réduisant l’impact environnemental de la BOAD, grâce à un système de management efficace. Le quatrième pilier est celui des Clients et Partenaires. Il a pour but de prendre en compte les attentes des clients et fournisseurs de la BOAD mais aussi de promouvoir en parallèle la RSE dans leurs pratiques, par des exigences croissantes. Enfin, le dernier pilier est consacré au Capital humain et a pour but d’entretenir et d’améliorer l’environnement de travail au sein de la BOAD en permettant à tous de développer leurs compétences.
Selon les explications de l’institution chapeautée par Christian Adovelande, cet élan se traduit par la mise en place d’une stratégie RSE, comprenant en son sein des enjeux prioritaires à relever à court, moyen et long terme. Ils seront organisés autour de 11 axes et sur une période de 5 ans. Ceci, en vue de mieux répondre aux enjeux prioritaires et à contribuer de manière plus efficiente à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par l’ONU.