Le Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) a tenu sa 11ième session le vendredi 21 Juin 2019 à Cotonou. Occasion pour faire le point des réformes en vue de booster les économies des pays membres.
Bidossessi WANOU
Faire du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) un instrument de développement des économies des pays membres, c’est la préoccupation principale au cœur de la onzième session tenue à Cotonou. En effet, catalyseur de financement, le fonds facilite un accès au financement au profit des entreprises et des Etats membres. Présent à ce conseil, Romuald Wadagni, Ministre de l’Economie et des Finances, , a indiqué que de remarquables efforts ont été consenti ces dernières années, toutes choses qui ont amené l’argentier national béninois à conclure : « Nous sommes dans la bonne direction » vu qu’une importance capitale est en train d’être accordée au secteur privé, maillon essentiel du processus de développement de nos Etats. Il y a eu donc d’importants efforts, ce qui a même mis en veilleuse le Fagace. Avec l’adoption de nouveaux outils de management et la mise en place des organes de gouvernances conformes aux normes internationales en garantie, Calixte Aganongo, ministre congolais des finances et du budget y voit un aboutissement heureux des réformes initiées au niveau du Fonds. Ce conseil de Cotonou vient aussi couronner ses efforts car, croit-il savoir, avec la remarque d’une époque de reprise économique dans la majorité des Etats membres du Fonds et notamment en Afrique subsaharienne où, la croissance devrait grimper de 3% en 2018 à 3,5% en 2019 pour ensuite se maintenir incessamment à 4% près.