Les intérêts pour la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) s’accroissent. Jeudi 17 novembre 2022, la SIPI-Bénin a accueilli dans la zone, pour visite, des investisseurs français et canadiens. Occasion de mieux découvrir la GDIZ avec les opportunités qu’elle offre.
Sylvestre TCHOMAKOU
Fort de la belle expérience qu’il est en train de connaître en matière de développement de zone industrielle, le Bénin, de plus en plus, se trouve au centre de l’attention d’investisseurs étrangers. En visite de travail au Bénin, le franco-béninois, Hubert Zoutu, maire de la commune d’Heudebouville en Normandie (France) et des investisseurs français, n’ont pas voulu manquer de découvrir le fleuron de l’industrie béninoise (GDIZ) dont la première phase des travaux est achevée et accueille déjà diverses installations. Pour cette descente, la délégation avec à sa tête Bernard Leroy, Président de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure, à Louviers, en Normandie (France), a été entretenue sur la genèse de la GDIZ, sa mission et son niveau actuel de mise en œuvre. Par ailleurs, l’occasion a été pour la délégation de découvrir la maquette de la zone, les multiples installations notamment l’usine de noix de cajou, le centre de formation aux métiers du textile où plus de 500 jeunes filles et garçons sont en formation. Des réalisations qui n’ont pas laissé indifférente la délégation française. « Le Bénin est riche de ses produits.
Ce que vous mettez en place est super. On ne peut que féliciter le Président Talon », s’est réjoui le maire de la commune d’Heudebouville en Normandie (France). Des efforts tous aussi reconnus par le Président de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure, Bernard Leroy. « Je suis très impressionné parce qu’à la fois la conception, la mise en œuvre est remarquable parce que c’est effectivement une zone d’envergure, de classe mondiale, capable de concurrencer tous les pays bien connus dans les différents secteurs industriels notamment textile. Mais ce que je trouve particulièrement intéressant ici, c’est un outil de transformation agricole, locale. Ce sont de vraies richesses qu’on ne trouve pas ailleurs.», va-t-il assurer au terme de la visite. Si la qualité et l’originalité du projet de la GDIZ sont admises par les investisseurs qui y mettent pieds, la délégation de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure, fort des liens de partenariat qui la lie à nombre de villes béninoises, n’entend pas rester en marge de cette transformation à grande échelle qu’enregistre le Bénin. Les prochains mois devront permettre des actions concrètes dans ce sens.
Des investisseurs Canadiens au rendez-vous
A la suite de la délégation Normande, l’équipe de la SIPI-Bénin, société en charge de l’aménagement et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) a aussi reçu la délégation du Directeur Général du groupe canadien « Westco », conduite par le Consul du Bénin au Canada. Cette visite, à l’image de la première, s’est soldée par une note de satisfaction. Se confiant par rapport aux réalisations constatées, « je suis très impressionné, je suis rassuré. C’est très moderne, et au-delà de nos attentes. J’ai aimé que tous les services soient disponibles dans la GDIZ », a confié à la presse le DG Westco, Thomas Soucy, avant de marquer son engagement à porter les opportunités de la GDIZ à ses pairs canadiens. Autant dire que progressivement, la GDIZ s’exporte.