(Le financement du partenariat publique privé préoccupe le CES)
Le Conseil économique et social (CES) a entamé le lundi 30 septembre 2019, un séminaire sur les implications de la proximité du Nigéria avec le Bénin pour de dernier et le financement du partenariat publique privé. Ce séminaire qui se déroule à Cotonou a été ouvert par le président du CES, Tabé Gbian en présence de nombreux acteurs de l’économie.
Bidossessi WANOU
La participation du Conseil économique et social (CES) à la vie économique du Bénin est plus qu’une réalité maintenant. Dans ce contexte de fermeture des frontières nigérianes avec ses corolaires, l’institution n’entend pas rester muette. Il en est de même du partenariat public privé dans le développement du Bénin. Deux axes qui étaient en effet au cœur du séminaire que tient le Conseil économique et social. « Proximité géographique avec le Nigéria ; atouts et faiblesses » et « mode de financement du développement par le partenariat public/privé; état des lieux et perspectives », c’est là en substance les thématiques autour desquelles réfléchit le CES avec la participation de nombreux acteurs sociaux et économiques. Plutôt que de se lamenter, il vaudra mieux saisir l’opportunité pour réfléchir sur les rapports avec ce géant et, profiter surtout des opportunités que pourrait offrir une telle situation. C’est d’ailleurs ce que fait déjà le CES qui entend trouver des solutions idoines pour faire face à la situation. En effet, Tabé Gbian, président du CES dans son adresse a invité les divers acteurs présents à sous-peser les avantages et les inconvénients de la mesure en vue d’en tirer les leçons qui s’imposent. Il faut rappeler que le Bénin commerce à plus de 50% avec le Nigéria plusieurs produits, lesquels sont en quête d’autres débouchés depuis la fermeture des frontières, le 20 août 2019. Si l’Etat s’efforce à soulager la peine des producteurs, toujours est-il que des difficultés subsistent encore.