Le ministère du Numérique et de la Digitalisation et les professionnels des médias ont célébré ce vendredi 3 mai 2024, la Journée internationale de la liberté de la presse. C’est à travers un atelier de réflexion sur l’état des lieux de la presse et les actions du gouvernement.
F.V.
C’est à l’Office national de l’impression de la presse (ONIP), que les professionnels des médias et le gouvernement se sont retrouvés pour célébrer la Journée internationale de la liberté de la presse à travers un atelier de réflexion sur le thème : « La presse au service de la planète et le journalisme face à la crise environnementale ». Le Journaliste et Consultant en communication, Rachidi ODJO a présenté aux participants les états de la presse au Bénin et les actions du gouvernement. Il a fait savoir que selon le rapport 2024 de Reporters sans frontières, le Bénin a progressé de 23 places, passant de la 112ème place en 2023 à la 89ème en 2024. Cette célébration a connu la présence de la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Dans son discours, la ministre a salué le travail remarquable des journalistes béninois qui au quotidien, informent, éduquent et sensibilisent les populations. Elle a également dressé un état des lieux de la presse au Bénin, qui soulignent les progrès réalisés en matière de liberté de la presse, notamment avec le bond fait par le Bénin dans le classement 2024 de Reporters sans frontières et le plaçant à la 83ème position. La ministre a ensuite présenté les actions entreprises par le gouvernement pour renforcer la liberté de la presse et protéger les journalistes. Elle n’a pas manqué de faire des recommandations aux professionnels des médias pour une presse encore plus libre et responsable. Elle a notamment insisté sur l’importance de la vérification des informations, le respect de l’éthique journalistique et la lutte contre la désinformation. Selon la ministre, cette rencontre est « une opportunité qui nous est donné de pourvoir ensemble réfléchir sur l’année mais aussi sur la thématique ». Car « le choix de cette thématique d’actualité se justifie par le fait que c’est dans le contexte de la triple crise planétaire qui est en cours. Les campagnes de désinformation remettent en question les connaissances et les méthodes de recherche scientifique. Les attaques contre la science constituent une menace sérieuse pour un débat public… ». Il est donc nécessaire de réfléchir sur ce thème retenu pour la 31ème édition parce que « on voit de plus en plus à travers des réseaux sociaux notamment que des informations trompeuses et fausses sur le changement climatique sont diffusées et peuvent dans certains cas susciter le doute et l’incrédibilité quant aux questions environnementales, à leurs impacts et leur urgence », a affirmé la ministre Adam Soulé Zoumarou. Au-delà des échanges fructueux entre les professionnels des médias et les représentants du gouvernement, cet atelier a été également marqué par deux communications. Entre autres, les participants ont pu débattre des défis et des enjeux auxquels la presse est confrontée, notamment dans le contexte de la crise environnementale. L’objectif du gouvernement est de créer une presse plurielle et responsable, capable de jouer pleinement son rôle dans la construction d’une société démocratique et respectueuse de l’environnement. La célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse a permis aux professionnels des médias d’exposer au gouvernement les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Des propositions ont été faites à cette occasion pour booster le développement des médias au Bénin.