En prélude au Sommet international pour le développement de l’électricité en Afrique (SIDE-AFRICA) prévu du 06 au 08 décembre 2018, le ministre de l’énergie, Dona Jean-Claude Houssou était face à la presse et aux partenaires techniques, financiers et autres acteurs du secteur le vendredi 23 novembre 2018. Objectif, leur expliquer les raisons qui ont conduit à ce sommet et ensuite identifier et diagnostiquer les mobiles de la crise énergétique dans la sous-région afin d’y proposer une véritable alternative.
Réunir dans un même creuset les principaux acteurs et partenaires du secteur énergétique afin de débattre de la situation actuelle du secteur énergétique en Afrique et pouvoir évaluer les approches de solution, pour une meilleure sécurité d’approvisionnement à moindre coût. Le Sommet international pour le développement de l’électricité en Afrique (SIDE-AFRICA) qu’abrite Cotonou à partir du 06 décembre 2018 et ce durant 03 jours, constitue, en effet, une nouvelle occasion de révélation du secteur de l’énergie sur le continent et surtout dans les pays participants en vue d’une réelle autonomisation énergétique. Au fait, confie Patrick Akplogan, représentant de New general associate chargé de l’organisation de sommet SIDE-AFRICA, « si l’électricité est trop chère, il n’y aura vraiment pas de développement d’activité ni de l’industrie ». Et c’est un grand honneur pour le Bénin que d’avoir à abriter un si grand évènement d’autant plus que cela participe de sa visibilité. C’est du moins ce que croit savoir Dona Jean-Claude Houssou, ministre de l’énergie quand il affirme « nous voulons donner de la visibilité à la destination Bénin en terme de hub énergétique pour la sous région». Pour ce faire, la priorité doit être donnée aux évènements importants rassemblant des éminences des différentes parties prenantes du secteur pour le faire avancer aussi bien en Afrique de l’Ouest que dans toute l’Afrique car, croit savoir le ministre, « les problèmes que nous rencontrons sont les mêmes et qui sont les souffrances des concitoyens et qui sont des freins au développement socio-économique de nos pays. Ces problèmes sont les mêmes un peu partout et se rassembler, c’est être plus fort pour combattre cette défaillance qui n’est pas une fatalité ».
Plusieurs investisseurs, plus de visibilité aux acteurs
Le sommet international pour le développement de l’électricité en Afrique (SIDE-AFRICA) réunira entre 200 et 300 participants. Il est ouvert aux décideurs, producteurs, les partenaires techniques et financiers, les banques notamment, la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, la société de l’énergie du Sénégal, des compagnies d’assurance, des promoteurs de service énergétique et la liste n’est pas exhaustive. Sont aussi annoncés, une cinquantaine de grandes entreprises et des ministres de l’énergie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO), des speakers de renommée et des juristes qui se prononceront sur le cadre de réglementation du secteur. Les Partenaires techniques et financiers (Ptf) ne seront pas du reste. « Nous sommes ravis d’accompagner les pays africains dans un projet d’électrification », a même confié Maurizio Casciaci, représentant de l’Agence française de développement et des Partenaires techniques et financiers, qui a poursuivi, « l’AFD soutient ce projet de transition énergétique. Ce sommet permettra des exemples et des cadres de réussite des initiatives de développement du secteur ». Au vu des opportunités qu’offre le sommet aux différentes cibles, il s’impose comme un rendez-vous capital qui viendra booster une fois de plus le secteur. Au fait, ce sommet permettra aux entreprises et autres acteurs, décideurs et investisseurs, d’optimiser leur visibilité et renforcer leur notoriété, de découvrir de multiples projets en prospectives dans le secteur de l’électricité au Bénin et en Afrique, de bénéficier d’une couverture médiatique d’envergure nationale et internationale, d’accroître leur business et trouver de nouveaux clients et partenaires, d’exposer et présenter leurs produits et services, de participer à des ateliers et panels (au total cinq panels) animés par des experts de grande renommée dans le secteur, de rencontrer des professionnels, décideurs et acteurs importants du secteur grâce à des rendez-vous de qualité et surtout des entretiens B to B. Au bout des trois (03) jours que dureront le sommet, SIDE-AFRICA compte déjà explorer de nouvelles solutions énergétiques ou adopter de nouvelles stratégies dans le cadre de la redistribution de l’électricité aux populations, trouver des solutions aux difficultés actuelles et courantes que traversent les pays africains et enfin mettre en place de nouveaux partenaires et alliances stratégiques ou renforcer ceux qui existent afin de faire progresser les projets de développement d’électricité en Afrique. SIDE-AFRICA s’annonce donc comme ce sommet qui marquera un nouveau départ dans le secteur énergétique en Afrique de l’Ouest et au-delà sur tout le continent.
Bidossessi WANOU