L’acte de piraterie et l’enlèvement des marins philippins survenus le samedi 3 novembre 2019 a lancé le débat sur la protection des côtes du Bénin contre ces actes. Mais le gouvernement du Bénin avait déjà prévu des dispositions pour la sécurité des navires aux larges de Cotonou.
Falco VIGNON
Le gouvernement du Bénin, en sa session hebdomadaire du conseil des ministres du 10 avril 2019 avait pris des mesures pour veiller à la sécurisation des côtes du pays. En effet, pour palier la menace des pirates, la société Vissim AS avait été choisie par le gouvernement pour fournir des solutions de pointe au Bénin dans le cadre de la protection de toutes ses frontières maritimes et de certains postes frontaliers terrestres. La société norvégienne connue pour être leader dans la conception des systèmes de surveillance des frontières maritimes a un programme bien défini et un plan d’actions bien étudié qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs. Ainsi donc, l’acte de piraterie intervenu le samedi 3 novembre 2019 ne fait que renforcer la détermination du gouvernement du Bénin à lutter contre ce fléau et sécuriser les biens et personnes qui transitent par les côtes béninoises.
Des radars pour renforcer la sécurité
En attendant la fin des travaux entrepris par la société Vissim AS, le gouvernement béninois a décidé de renforcer les mesures sécuritaires au niveau des eaux du Bénin. Selon le directeur de la communication à la présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji, intervenant hier mardi 5 novembre 2019 sur Radio Tokpa, « … Entre la prise de la décision et l’implémentation, il va s’écouler un certain temps », a-t-il expliqué. Pour finir, Wilfried Houngbédji annonce que : « … dans les années à venir, il est clair que notre pays sera hyper protégé de ce point de vue-là ».