Le vendredi 12 avril 2019, la ministre du travail et de la fonction publique a procédé à la remise de livrets de pension à plusieurs agents appelés à faire valoir leur droit à une pension de retraite. Un acte singulier qui atteste de l’engagement du gouvernement à rompre avec la lenteur et les nombreuses tracasseries qui jadis, caractérisaient l’obtention dudit sésame.
Bidossessi WANOU
Plus de 200 livrets de pension au profit d’agents nouvellement appelés à faire valoir leur droit à une pension de retraire. Les longues attentes, les procédures à n’en point finir avant de toucher la première pension de retraite sont désormais évincés, un exploit à mettre l’actif du président Patrice Talon qui déjà candidat, digère mal le calvaire auquel sont confrontés les agents de l’Etat admis à la retraire avant de toucher une première pension qu’ils n’obtiennent d’ailleurs jamais si ce n’est à la faveur d’un rappel. Mais avec cette révolution du gouvernement de la ‘’Rupture’’, aussitôt le premier mois, les agents admis à la retraite pourront toucher leur pension. Par ce faire, le gouvernement vient restaurer tout le respect dû à cette classe d’agents qui s’est pendant plusieurs décennies, dévouée au service de l’Etat et de la population. C’est d’ailleurs un ordre juridique que vient de rétablir le président Talon et son gouvernement de fort belle manière, sachant que la loi 86-014 du 26 septembre 1986 portant code des pensions civiles et militaires de retraite, prescrit en son article 53 que l’agent de l’Etat admis à la retraite doit être en possession de son livret de pension le jour de son départ à la retraite. Les textes et lois de la République se trouvent ainsi prises en considération au grand bonheur de toutes les couches, ce qui témoigne que le président Talon est un légaliste confirmé qui tient au respect stricte des prescriptions juridiques. Les Souci et la profonde réflexion où se plongent certains agents à la veille de leur retraite sont donc conjugués au passé avec cette mesure qui vient exorciser la précarité qui caractérise les premiers jours des retraités de l’administration publique béninoise. Toute chose qui bonifiera l’expérience de vie de cette catégorie d’agents, qui, pour la plupart, représentent des archives vivantes et des valeurs indispensables. C’est pourquoi, le cap doit être maintenu.