L’industrie pharmaceutique de phytomédicaments et de médicaments génériques, API-Bénin international, dispose d’un médicament qui subit un essai clinique afin de déterminer s’il est capable de mettre fin à l’hégémonie de la pandémie du coronavirus. A travers une lettre adressée au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Burkina-Faso, Alkassoum Maiga, le Directeur général de cette société pharmaceutique, Valentin Agon, a renseigné sur le déroulement du processus d’essai sur le produit Apirivine.
Falco VIGNON
Le Directeur général d’API-Bénin international a grand espoir quant à l’aboutissement des tests effectués par les équipes médicales du Burkina-Faso sur le médicament dénommé Apirivine. A en croire Valentin Agon, il est possible que ce médicament arrive à combattre et exterminer les gênes du Covid 19. « Nous avons grand espoir que les résultats de cet essai clinique seront spectaculaires et nous permettrons de juguler cette pandémie du coronavirus depuis le Burkina-Faso jusqu‘aux confins du monde entier », a confié le béninois au ministre Alkassoum Maiga. Pour le docteur en médecine douce, Valentin Agon, l’aboutissement heureux de l’essai clinique entamé sur Apivirine constituera non seulement un moyen de sauver la population mondiale mais aussi, un motif de fierté pour l’Afrique qui aurait volé au secours de la planète grâce à son intelligentsia. « Le monde entier saluera cette innovation coronavicide et nous universitaires aurons rendu l’Afrique capable d’offrir une grande réponse au grand mal qu’est la pandémie du coronavirus », a-t-il affirmé.
Les dirigeants du Burkina Faso y croient
L’essai clinique international dénommé API-COVID-19 conduit dans deux pays africains, vise à évaluer l’efficacité clinique et virologique de ce médicament à base de plante appelé Apivirine chez les patients atteints de COVID-19. Il est coordonné par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche en sciences de la sante centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) dirigée par Dr Sylvin Ouédraogo, Directeur de recherches en Pharmacologie et Directeur de l’IRSS. Dans sa mise en œuvre, le Pr Martial Ouédraogo, Professeur Titulaire de Pneumologie et Coordonateur du Comité national de réponse à la pandémie du COVID-19, est l’investigateur principal au Burkina Faso. L’essai clinique sur l’Apivirine est mené dans le site de confinement du Centre hospitalier et universitaire (CHU) Tingandogo.
Apivirine est un antirétroviral, antiviral qui est efficace sur plusieurs virus dont celui du VIH/SIDA et utilisé depuis près de 20 ans et, présentant jusqu’à ce jour un bon profil de sécurité, selon les affirmations des autorités du Burkina Faso.
Certains malades confirmés du COVID-19 ont déjà eu recours avec succès à Apivirine durant leur maladie. Ils ont tout de suite obtenu l’amélioration de leur état de santé allant de l’amendement rapide des symptômes à la négativation du test de dépistage de coronavirus après traitement. Ces résultats bien qu’ils ne soient pas validés par un comité scientifique, présentent un grand intérêt dans la prise en charge du COVID-19. « Ce qui justifie la conduite de cet essai clinique randomisé ouvert », a expliqué le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation du Burkina Faso.