La session parlementaire d’hier lundi 25 mars 2019 n’a pu aboutir à l’étude de la proposition de loi dérogatoire pour une sortie de crise. Ce fait est dû à l’absence de certains membres de la commission de crise dont 8 membres contre 4 avaient déjà manifesté leur désaccord avec le rapport final.
Bidossessi WANOU
Le Parlement aura retenu en vain l’attention hier lundi. La session extraordinaire en vue de l’examen de la proposition de lois dérogatoires modificatives et complétives respectivement de la Charte des partis politiques et du Code électoral pour conjurer l’impasse politique en gestation, n’aura accouché que d’une souris. Démarré après 13h, certains membres de la commission des lois étaient même aux abonnés absents. Il s’agit notamment du président de la commission des lois et du rapporteur. Selon les indiscrétions, la loi devraient être déposée même lundi, ce qu’il faudra plutôt attendre avant de programmer la session. D’ailleurs, à 8 contre 4, ils avaient manifesté leur désaccord avec la proposition. Nonobstant, ce boycotte cache selon certains béninois, la mauvaise foi des membres de la commission qui en tergiversant ainsi, laisse perdurer cette crise qui fait planer de graves menaces sur la démocratie béninoise. Mais le président de L’Assemblée nationale, président de la commission de sortie de crise en prenant la mesure des choses, a décidé de la tenue d’une autre session le jeudi pour trouver une porte de sortie. Mais là n’est pas le problème croient savoir certains car, selon les propos de André Okounlola, de la majorité parlementaire sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de la station de radio diffusion nationale, le président de l’Assemblée nationale n’a pas encore tenu compte de la proposition des membres de la commission, ce qui présageait déjà de l’issue de la séance d’hier. Mais déjà, les regards sont tournés vers jeudi pour voir cette situation se dénouer au grand bonheur de la démocratie béninoise.