Précédemment fixée au 29 février 2020, la date butoir de la mise en œuvre de la réforme des factures normalisées est reportée au 31 mars 2020. Ainsi en a décidé, la Direction Générale des impôts (DGI) à travers un communiqué rendu public le vendredi 28 février dernier.
Abdul Wahab ADO
Bonne novelle pour les opérateurs économiques. La nouvelle échéance est arrêtée pour l’utilisation obligatoire des Machines Electroniques Certifiées de Facturation (MECeF) est reportée au 31 mars 2020. Cette prorogation à titre exceptionnel vise à éviter, selon la Dgi, <>. Car, explique-t-elle << certaines entreprises, malgré les diligences mises en œuvre, n’ont pu achever le processus et ont sollicité un report déchéance à des dates variées en fonction des spécificités qui leur sont propres>>. Tenant compte de ces préoccupations exprimées par les entreprises, l’autorité a décidé du report du délai de l’application des factures normalisées en République du Bénin au 31 mars 2020. Une nouvelle loi fiscale qui fait désormais obligation aux entreprises de délivrer des factures et aux consommateurs d’en réclamer après les achats ou services rendus. Par ailleurs, la Dgi, invite les entreprises concernées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se mettre en règle avant cette nouvelle échéance. Pour rappel, l’utilisation obligatoire des Machines Electroniques Certifiées de Facturation présente plusieurs avantages pour les entreprises.La réforme permet entre autres : une amélioration de la comptabilité de l’entreprise ; une concurrence plus saine lutte contre la concurrence déloyale ; une authenticité et une intégrité des opérations d’achat et de vente ; une présence réduite des inspecteurs des impôts dans les entreprises pour des contrôles ; moins de redressements fiscaux relatifs aux dissimulations des chiffres d’affaires et une éventuelle baisse des taux d’imposition.