Le gouvernement a diffusé, le lundi 9 décembre, un avis sollicitant des structures de placement pour la mise à disposition, à terme, de personnel enseignant.
F.V.
D’abord l’avis est valable jusqu’au 31 janvier 2020, ce qui veut dire que ces effets ne seront pas pour cette année scolaire en cours. C’est une mesure qui vise à bien préparer les rentrées prochaines, notamment celle de 2020-2021. Il ne faut pas oublier, en effet, qu’en septembre dernier, le gouvernement a dû recourir aux services des diplômés figurant dans la base des données des aspirants au métier d’enseignant. Il a chargé l’ANPE de gérer les 30.000 emplois créés dans le primaire et le secondaire, avec la mise à disposition des aspirants (15875 dans le secondaire et 10686 dans le primaire). Ce n’est pas la vocation première de l’ANPE. C’était une solution d’attente que le gouvernement a mis en œuvre, le temps de mettre en place une solution durable.
Dans l’état actuel des choses, le gouvernement ne peut recruter directement autant d’enseignants à la fois, au risque d’exploser le ratio communautaire qui voudrait que les salaires ne coûtent pas plus de 35% de la richesse nationale. C’est donc une mesure responsable autant que prospective que prend le gouvernement pour anticiper sur les problèmes futurs. Il s’agit de garantir à tous les apprenants béninois, la disponibilité des enseignants sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, avec les agences de placement, les conditions pourraient être encore plus intéressantes. Il ne s’agit donc pas de précariser l’emploi, il s’agit au contraire de le promouvoir.