La Banque africaine de développement (BAD) et l’Autorité des marchés publics de l’Union monétaire ouest-africaine (AMF-UMOA) ont signé, le 14 novembre 2022, à Abidjan, un protocole d’accord de don de 750 000 dollars américains, soit plus de 473 millions FCFA. C’est dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’appui au développement du marché financier régional (PADMAFIR 2).
Bidossessi WANOU
Le fonds mis à disposition de l’Uemoa par la Banque africaine de développement devrait permettre de poursuivre la modernisation du cadre réglementaire du marché financier régional afin d’accroître son attractivité, sa profondeur et sa compétitivité. Il provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés des capitaux, un fonds multi-donateurs, administré par la Banque africaine de développement. Selon Ripert Bossoukpé, secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest-africaine, « ce nouvel accompagnement traduit la solidité des relations entre la Banque africaine de développement et l’Autorité des marchés financiers ». Selon un communiqué officiel, ledit accord va permettre à l’Autorité des marchés financiers d’élaborer un code du marché financier pour la région. Chef Division du développement des marchés de capitaux du Groupe de la Banque africaine de développement, Ahmed Attout a dit sa satisfaction par rapport à cet appui. Au fait, « après avoir financé la première phase du Projet d’appui au développement du marché financier régional, nous nous félicitons de ce partenariat avec l’Autorité des marchés financiers qui s’inscrit dans la durée et dans la continuité de nos interventions visant à soutenir le développement du marché financier régional et à augmenter sa contribution dans le financement des économies de l’Union ». Cet accord, a souligné Ripert Bossoukpè, renforce l’attachement des deux institutions et témoigne qu’elles restent unies par une même vision du développement du marché financier régional pour le rendre plus attractif et sécurisé. Le fonds ainsi alloué permettra de poursuivre les chantiers déjà engagés dans le cadre de l’exécution de la première phase du projet, notamment, la modernisation de la régulation du marché. Pour rappel, Les « fonds fiduciaires sont constitués de contributions confiées à la Banque pour un but ou pour une activité spécifique concourant à la mise en œuvre de la stratégie de la Banque. Ils sont assujettis à la politique du Groupe de la Banque relative à la réforme du fonds de coopération technique approuvée par le Conseil en 2006 et financent généralement des activités au titre de l’assistance technique (études, formation, etc.), sous la forme de dons. Ils émanent de la signature d’accords de coopération technique.