(Il urge que cette situation soit reglee)
La penurie d’enseignants dans les écoles d’enseignement secondaire est un probleme réél depuis que la rentrée des classes a demarré dans le departement de l’atacora. Cette situation merite que des actions hardies soient enclenchées pour permettre une égalité de chance à tous les enfants du Bénin
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
La penurie d’enseignants est une réalité dans les écoles d’enseignement primaire dans le departement de l’atacora. Le departement est un departement tres complexe, du fait de l’enclavement qui se remarque au niveau de certaines localités difficile d’acces. certains villages sont completement coupés du reste du monde, avec l’absence du reseau de telephonie mobile, avec l’absence de route appropriée. Ces localités difficiles d’acces et dans lesquelles il y a des écoles qui y sont construits manquent cruellement d’enseignants. C’est le cas par exemple de certains villages de la commune de Toucountouna, dans l’arrondissement de Tampégré, déclaré un N’tcha M’po, parent d’éleve rencontré à Tampégré. La meme situation prevaut dans presque toutes les communes de l’atacora. Dans l’arrondissement de Tampegré, le village de Mako est un village tres éloigné, et difficile d’acces. Pour s’y rendre, il faut etre pret à emprunter des routes tres compliquées à emprunter, déclare un parent d’éleve rencontré dans le villge. Ici on est entouré de montagnes, de forets et des animaux de brousse car la foret est un peu partout ici, ajoute t il. Un autre village qui est dans le meme arrondissement de Tampégré dans la commune de Toucountouna est totalement coupé du monde. Le village en question est appelé Tantanga. Dans ce village, les enseignants en poste n’ont pas acces au réseau de telephonie, ils sont coupés du reste du monde. Pour tout juste faire une simple photocopie, le directeur est obligé de faire environs 15 ou 25 Kilometres avant de s’en sortir, précise un autre enseignant en poste dans ledit village. Pour avoir acces à l’eau potable, c’est un vrai casse tete, pour acheter des unités pour telephoner et echanger avec ses parents est un veritable casse tete, précise un autre enseignant recontré sur place. » Il faut que le Gouvernement du Président Talon nous aide car travailler dans de telles conditions est tres difficile. On est coupé de tout et de tout » a t il ajouté.
- Penurie d’enseignants
Dans l’une des écoles qui a été visitée, le constat qui a été fait est un constat tres amere. Pour 6 salles de classes , c’est à dire du CI, CP, CEI, CE 2, CM1 et CM2, le seul enseignant présent au poste dans le village de Mako dans l’arrondissement de Tampégré est le directeur de l’établissement. » Avec cette situation, si à la fin de l’année les résultats sont catastrophiques, on risque de me relever de mes fonctions. Avec de telles choses, il faut que les autorités au sommet du pays songent à régler ces problemes de penurie grave d’enseignant » a déclaré un parent d’éleve en langue locale waama. Dans le meme ordre d’idée, un autre village visité dans l’arrondissement de Tampégré présente la meme situation. Pour 6 classes, seuls deux enseignants sont en poste. » A cause de cela, à la fin de l’année, les resultats sont souvent catastrophiques, car on ne peut faire que ce qu’on peut dans de telles conditions » affirme un enseignant qui a requis l’anonymat. En tout cas, pour que le pays puisse connaitre un changement réél, il urge que les enfants des zones desheritées aient les memes conditions d’études que ceux des zones urbaines. Espérons que ces problemes de manque criard d’enseignants puissent etre reglé pour le bonheur des enfants du Benin profond.