Demain jeudi 22 juin 2023 jusqu’au 23 se tiendra à Paris, le Sommet « pour un nouveau pacte financier mondial » initié par le président français, Emmanuel Macron. Plusieurs Chefs d’Etats africains dont le béninois, Patrice Talon sont attendus à ce sommet.
B.W
« 97 % des personnes affectées par les événements extrêmes vivent dans les pays en développement ». Alors qu’ils sont très peu industrialisés et ne prennent qu’une minime part dans les causes des changements climatiques, les pays africains en font tous les frais. Les défis pour eux sont énormes mais le déséquilibre dans l’accès aux financements les pénalise. Revoir les choses, c’est le but visé par le président français Emmanuel Macron qui aspire à un nouveau pacte financier mondial. C’est son ambition en annonçant à la dernière conférence sur le climat, ce sommet qui réunira plusieurs pays. L’Afrique, grande victime, est fortement invitée à ce sommet. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement y sont attendus, le Président béninois Patrice Talon y compris. Plus de 100 Chefs d’Etats et de gouvernement sont invités à travers le monde. En dehors de Patrice Talon, Mohamed Bazoum du Niger, Dénis Sassou-Nguesso du Congo, Filipe Nyusi du Mozambique, Bongo Ondimba du Gabon, et beaucoup d’autres sont attendus. Ce Sommet initié dans le dessein d’un nouveau pacte financier mondial « permettra de définir les principes des réformes à venir et de fixer une trajectoire vers un partenariat financier plus équilibré entre le Sud et le Nord ». Il est attendu à l’issue de ces assises, de nouveaux accords pour lutter contre le surendettement et permettre à davantage de pays d’accéder aux financements dont ils ont besoin pour investir dans le développement durable, mieux préserver la nature, faire chuter les émissions et protéger les populations contre la crise écologique, là où c’est le plus nécessaire. Il sera l’occasion de revisiter l’aide au développement dans les pays en développement et de définir une nouvelle architecture de collaboration. Il s’agira également de faire le lien entre les besoins de financement pour le développement et le dérèglement climatique. Le Président Patrice Talon dont l’avis sur l’aide au développement a été clairement exprimé ces dernières années, pourrait à nouveau marteler son point de vue et proposer des astuces utiles à une coopération économique et financière utile aux pays qui sont dans le besoin.
