Tendant vers la fin de son mandat, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) remet en jeu son mandat. A l’appel du groupe africain à briguer un second mandat, elle vient de donner un avis favorable.
Bidossessi WANOU
À moins d’un an de la fin de son mandat actuel à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Dr. Ngozi Okonjo-Iweala a officiellement confirmé son intention de briguer un second mandat. Cette décision fait suite à une demande formelle du Groupe africain, soutenue par un large consensus exprimé lors du récent Conseil général de l’OMC en juillet. Dr. Ngozi Okonjo-Iweala a marqué l’histoire en devenant la première femme et la première Africaine à diriger l’OMC à partir du 1er mars 2021. Ancienne ministre nigériane des affaires étrangères et des finances, elle a été applaudie pour son leadership et ses efforts visant à renforcer l’efficacité de l’organisation face aux défis mondiaux du commerce.
Dans une déclaration adressée à l’Ambassadeur Petter Ølberg, président du Conseil général de l’OMC, Dr. Okonjo-Iweala a souligné qu’elle répondait favorablement à la demande du Groupe africain, tenant compte du soutien massif et diversifié exprimé par les membres de l’organisation. « Elle a répondu favorablement à la demande du Groupe africain, tenant compte du soutien massif et diversifié exprimé par les membres », a confirmé Ismaila Dieng Porte-parole de l’OMC, qui a informé que le processus de réélection serait désormais géré par le président du Conseil général, supervisant ainsi les prochaines étapes cruciales pour l’avenir de l’organisation sous la direction de Dr. Okonjo-Iweala. Cette décision de Dr. Ngozi Okonjo-Iweala de se porter candidate pour un second mandat à la tête de l’OMC témoigne de son engagement continu envers la réforme et l’efficacité de l’organisation dans un contexte mondial complexe et changeant. Son leadership et son expérience antérieure au sein du gouvernement nigérian continuent de susciter l’espoir d’une OMC plus forte et plus agile pour relever les défis du commerce international.