La 3ème édition du congrès régional des experts comptables de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a ouvert ses portes hier, jeudi 24 octobre 2019 à l’espace Dream Beach, à Cotonou. Les travaux prennent fin ce jour, vendredi 25 octobre 2019.
Nafiou OGOUCHOLA
‘’Les enjeux de la digitalisation pour les professions libérales’’. C’est le thème de cette édition du congrès régional des experts-comptables de l’Uemoa. Environ 250 participants, de 16 nationalités différentes, issus de trois continents, étaient présents.
Lors de son discours à l’ouverture de cette importante assise, le président de l’Ordre des experts-comptables et comptables agréés du Bénin (OECCA), Cosme Goundété, a renseigné sur les attentes qui sont celles de ses confrères et lui par rapport à ce congrès. A l’en croire, les professions libérales, dont celle de l’expertise-comptable sont appelées à user des opportunités qu’offre le numérique pour s’adapter aux défis du millénaire. Il a renseigné qu’il nourrit le vœu de voir, à la fin du congrès, ses confrères et lui assez aguerris, pour faire de la digitalisation un instrument de renforcement des fonctions d’expertise-comptable.
Pour le président du comité d’organisation de ce 3ème congrès régional, le vice-président de l’OECCA, Serge Armand Codo, ce séminaire dans la vision thématique retenue par l’édition de ce Cotonou s’inscrit dans la droite ligne des travaux qui ont sanctionné les deux premières éditions. En effet, en 2017, lors de la 1ère édition tenue à Abidjan, les travaux ont été exécutés autour du thème suivant : ‘’La place de l’expert-comptable dans une Afrique en mutation’’. La 2ème édition, tenue à Dakar a eu pour thème : ‘’l’expert comptable, créateur de valeur’’. A en croire Serge Armand Codo, pendant ces deux journées de travaux et réflexions, il s’agira d’échanger sur les enjeux et perspectives de la digitalisation dans les professions libérales, l’expertise-comptable en particulier. Pour finir, le président du comité d’organisation a renseigné sur les trois axes majeurs de cette assise. Il s’agit de : les enjeux de la transformation digitale pour la profession du chiffre ; de la théorie à la pratique : quelles solutions concrètes pour nos cabinets ? Transformations digitales : rôle et actions des instances professionnelles.
Le représentant du ministre de l’Economie et des finances, Thomas Azandosessi a saisi l’opportunité de l’ouverture de ce congrès pour abonder dans le même sens que les organisateurs, et donner quelques orientations. « Ce défi de l’information financière face aux enjeux de la digitalisation doit être relevé en tenant compte des attentes au niveau des chaînes de valeurs de l’information financière pour l’économie de nos pays respectifs et au-delà », a-t-il soutenu. Pour finir, Thomas Azandossessi a exprimé ses souhaits pour le compte de ce congrès. « … je reste convaincu que ces deux jours de travaux vous permettront de faire des pas de géant face à la digitalisation et de baliser les chemins d’une atteinte des aspirations et des besoins de vos clients », a-t-il confié.
Les faîtières des ordres des experts-comptables sur les plans africain et mondial sont représentées à ce congrès. Il s’agit de : la Commission de normalisation de l’Ohada (CNC-Ohada) et la Fédération panafricaine d’experts-comptables (Pafa), la Fédération internationale des experts-comptables francophones (Fidef).