En cette saison, les produits maraîchers connaissent une augmentation de prix sur les marchés de Parakou. Du coup, les dames se plaignent de cette situation qui ne leur permet plus d’économiser sur l’argent de la popote. De leur côté, les revendeuses se plaignent de la mévente. C’est le constat qui est fait dans quelques marchés sillonnés.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori).
Dépôt, Arzèkè, Rose-croix, Koutchéta, sur ces marchés, le constat est le même ; les légumes de toutes sortes, piment frais, gombo, laitue etc, provenant des jardins connaissent une flambée de prix. Pour le moment, seuls les légumes issus des arbres tels que le baobab sont accessibles au consommateur moyen. Quelques dames rencontrées sur ces marchés comme dame Mama Mêmounatou disent ne pas pouvoir faire des économies sur l’argent de la popote comme auparavant. Cette dernière témoigne en ces termes : « j’épargnais au moins 500FCFA chaque fois que j’allais au marché, mais depuis cette flambée de prix, je suis même parfois obligée de puiser dans mes réserves pour pouvoir satisfaire mon ménage ». Les jardiniers de leur côté justifient le fait par le manque d’eau, ce qui rend pénible les cultures. Mais ils confient aussi que c’est une période propice pour eux pour faire de bonnes affaires à hauteur de l’énergie déployée en attendant la saison des pluies qui est une période de vaches maigres compte tenu de la grande disponibilité de ces produits en ces temps. Si ceux-ci font de bonnes affaires, c’est tout le contraire du côté des revendeuses qui, à cause de la mévente sont parfois contraintes de jeter les produits qui pourrissent dans les paniers. Amina est l’une d’entre elles qui, pour atténuer la situation préfère faire recours à d’autres produits en plus de ce commerce.