Réunis en conseil des ministres hier mercredi 11 mars 2020, le gouvernement béninois a procédé à l’adoption de la politique nationale de l’emploi jusqu’à l’horizon 2025. Document de planification, cette politique se veut être une stratégie pour mieux étudier les offres et demandes pour pouvoir redéfinir la politique de l’emploi dans le but de gérer au mieux la crise du chômage et de sous-emplois au Bénin.
Bidossessi WANOU
Améliorer l’employabilité des diplômés sortis du système éducatif, réduire le sous-emploi et le chômage de longue durée, améliorer la gouvernance du marché de l’emploi. C’est là quelques points saillants de la nouvelle politique d’emploi adoptée par le gouvernement jusqu’à l’horizon 2025. La marche vers une Bénin prospère et plus viable se poursuit ainsi sous la houlette du président Patrice Talon et son gouvernement. En effet, pour l’implémentation efficiente de cette politique, le gouvernement a opté pour l’approche d’une intervention globale. Cette approche se traduira par une des actions systématiques et volontaires sur tous les axes et facteurs qui conditionnent directement ou indirectement le relèvement du niveau de l’emploi. C’est donc une nouvelle tournure dans la politique gouvernementale de l’emploi, une préoccupation essentielle dans tous processus de développement qui plus est durable. En attaquant ce chantier, c’est indirectement nombre d’autres que cible le gouvernement en priorité, celui de la lutte efficace contre la pauvreté. Au fait, tout béninois en âge de travailler et qui détient les profils adéquats, doit pouvoir à la faveur de cette politique, s’offrir d’importants atouts. Au demeurant, l’impact à attendre sur l’indice de développement s’annonce très réconfortant, sachant que l’objectif globale de la politique ainsi adoptée est de réduire de moitié, d’ici à 2025, non seulement le taux de chômage estimé à 2,3% mais aussi celui de sous-emploi au niveau la population active. Reste à attendre maintenant les bons fruits de cette ligne empruntée, d’autant plus que la nouvelle politique du gouvernement en matière d’enseignement technique et des formations professionnelles s’intègre bien dans celle-ci. Ceci permet d’ajuster au mieux, la courbe formation-emploi. La vision anticipative que laisse transparaître cette politique entièrement tournée vers la couche juvénile, fer de lance de toute société, convainc à suffisance de ce que le gouvernement a à cœur, les questions essentielles de développement. Ce qui doit être la priorité de toute nation qui aspire au développement.