La lutte contre le corona virus dans l’Atacora a atteint un autre niveau très apprécié depuis que le gouvernement de la rupture et du nouveau départ a pris des mesures hardies pour endiguer cette pandémie. Cette prompte réaction du gouvernement du Président Patrice Talon, a le mérite de rassurer les populations du département de l’Atacora
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
Selon les informations recueillies à Porga, il n’y a plus de trafic à cette frontière. La route est barrée à hauteur du pont du fleuve Pendjari par des tonneaux, des chicanes et des tas de sables. Des éléments de la police républicaine sont postés sur les lieux et les voyageurs venant du Burkina-Faso sont systématiquement sommés de rebrousser chemin. Seules les marchandises sont autorisées à passer les barrières.Selon les informations recueillies à la Préfecture de Natitingou, «seules des traversées indispensables seront autorisées en liaison avec les autorités des pays voisins ». « On apprit que les frontières sont sécurisées. Les gens sont déployés pour empêcher que la maladie vienne ici, pour nous contaminer. » Vraiment c’est une très bonne chose. Quand on entend de telles choses, on est tranquille » a précisé Lucrèce Bangawé opératrice économique au marché central de Toucountouna. Selon les investigations réalisées sur ce sujet, c’est ce qui se passe au niveau des frontières qui fait plus peur aux populations. » Si des dispositions sont prises pour un contrôle stricte de ceux qui rentrent à travers la frontière de Porga et les autres frontières, ce serait vraiment bien » a laissé entendre Jean Luc Tchando, citoyen de la cité des Nantos. Selon les investigations faites, il ressort qu’à défaut de la fermeture des frontières, le gouvernement béninois a opté pour la restriction des déplacements au niveau de nos frontières. A la frontière de Porga, il n’est pas aisé de franchir la frontière entre le Burkina Faso et le Bénin, déclare Léa Tchando, une étudiante en santé en provenance de Fada N’gourma au Burkina Faso.
Accroitre les séances de sensibilisations dans les villages
Les localités reculées du département de l’Atacora, ne connaissent pas trop cette information liées au coronavirus, déclare Tchati Tchapo, producteur de mais, rencontré à Natitingou. « C’est à la radio que certains de nos frères nous parlent de ce mal » a déclaré Tchati Tchapo. Ce problème de corona virus, doit être bien explicité à toutes les populations rurales et analphabètes qui adoptent souvent une autre philosophie. Car, ici à Natitingou, certains disent déjà que Dieu les protégera contre cette pandémie. « Il nous a toujours protégés. Il nous a toujours gardés en bonne santé. Il ne cessera de nous protéger au jour le jour » a fait savoir Sidonie Wantori, du village de Tchakalakou, dans la commune de Toucountouna. » Pour que les populations adoptent les règles relatives au lavage des mains, il faut que les gels soient disponibles dans les villages, à l’entrée des écoles. Ce faisant on sera certainement épargné » précise-t-il.