Le 18 décembre de chaque année, les Nations Unies célèbrent la journée internationale des migrants.
Comme chaque année depuis 4 ans, CGLU Afrique saisit cette occasion pour rappeler au monde l’attachement des autorités territoriales d’Afrique au respect des droits de ces millions de personnes qui ont quitté leur ville, leur pays, leur continent, par choix ou par contrainte, dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités et conditions de vie.
Les deux dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour les personnes migrantes : la pandémie de COVID-19 a d’autant exposé la plupart de ces personnes à des risques sanitaires que les mesures par les autorités publiques des différents pays ont rarement concerné les personnes migrantes. Les difficultés économiques et sociales liées à la pandémie ont rendu la vie des populations migrantes encore plus difficile, avec une montée de sentiments xénophobes et de rejet des migrants dans la plupart des pays d’accueil, et notamment des pays développés.
À l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, CGLU Afrique réitère son appel aux collectivités territoriales africaines à adhérer à la Charte des collectivités territoriales d’Afrique sur la migration et à adhérer au réseau africain des villes pour la migration.
CGLU Afrique appelle les autorités locales des villes et territoires d’Afrique à faire un plaidoyer auprès des gouvernements nationaux en vue de l’élargissement des compétences et des moyens des collectivités territoriales dans la gestion de la migration.
CGLU Afrique exhorte les gouvernements nationaux à œuvrer à la concrétisation des dispositions du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières, et faire des migrants des citoyens à part entière.
CGLU Afrique demande aux autorités territoriales d’être exemplaires dans le domaine de l’accueil des migrants et de la protection de leurs droits, ainsi que de mettre en place des mécanismes favorisant l’intégration des migrants au sein des sociétés et communautés d’accueil.
CGLU Afrique souhaite ardemment que la journée du 18 décembre soit mise à profit partout pour célébrer la contribution indéniable des migrants à la diversité culturelle des territoires, à la diffusion des connaissances et des savoir-faire, et à la promotion de la convivialité entre groupes humains, condition sine qua non en faveur de l’émergence d’un monde de paix et de concorde.
Le Secrétaire Général,
Jean Pierre ELONG MBASSI |