Pommade antirides utilisée en cosmétique, l’huile de pépin de figue de barbarie présente de grands atouts économiques au monde. Très peu développée, cette huile émane d’un processus semi-industriel assez épuisant, peu productif, ce qui la rend trop coûteuse sur le marché.
Bidossessi WANOU
1000 Euros le litre ; 185 euros les conditionnements de 50 ml. L’huile de pépin de figue de barbarie est une manne importante très peu répandu au monde. Très haute concentration en vitamine E, l’huile utilisée en cosmétique serait un excellent antirides, très efficace, elle est vendue comme un élixir de jouvence. C’est un puissant allié anti-âge encore peu connu: l’huile la plus chère au monde mais est jusqu’à présent produite dans une très faible proportion en raison de la rareté de la matière première et surtout des difficultés de production. Selon les spécialistes, pour avoir un litre d’huile de pépin de figue, il faudra une tonne de graines pour produire et la production de l’huile même dure en moyenne 8 heures voire 24 heures pour une quantité d’un seul litre. C’est du moins ce qu’a expliqué Hanza Sekal, Directeur de vente de SETRAGAL : « pour avoir un seul litre, il faut parfois 8H d’extraction, dès fois, on peut faire même 24h d’affilée ensuite, il faut filtrer puis laisser au repos, 4 à 7 jours ». Pour l’heure, l’industrie de traitement du pépin ou de production de cette huile est très peu développée en raison des difficultés d’accès à la matière première. Avec unetonne de figue, on ne peut espérer que 30 à 50 KG de pépin pour 1 seul litre d’huile. En plus, la transformation est un processus long et onéreux, ce qui fait que l’huile, le produit final obtenu revient souvent très cher aux consommateurs. Des propriétés physicochimiques, il ressort que chaque pépin contient environ 5% d’huile pure. En raison de la vertu de cette huile, les commandes affluent, la demande peine à être satisfaite, la Chine, des USA, du Japon, des pays de l’UE et autres, les commandes viennent de partout au monde et l’industrie parisienne qui est réputée pour la production peine même à les satisfaire. On rencontre néanmoins dans les supermarchés, de petits conditionnement mais souvent, faits de mélange, ce qui édulcore la vertu et l’action du produit à l’état pure ou concentré. « Il est fréquent de voir les mélanges sur le marché, ce qui amène à des coûts très bas à la limite étonnant, (30euros le litre), un tarif qui témoigne un mélange avec l’huile de tournesol et généralement de provenance douteuse. En plus, à ce coût, le produit n’a pas l’effet escompté sur la peau », a confié un producteur. Selon Victoire DE Taillac, intervenant dans une unité de production, l’huile de pépin de barbarie est célèbre pour ses propriétés, elle a une très grande concentration, la plus haute de toutes les huiles en vitamine E, qui permet de lutter contre les effets des infections qui affectent la peau. C’est donc une huile extraordinaire qui n’intéresse pas encore l’industrie en raison de sa très grande cherté et les difficultés de production et du marché trop luxueux. La qualité viendrait tout de même de Tanger selon les enquêtes. En reconnaissant la qualité extraordinaire, cette huile ne pourra jamais intéressée l’industrie. C’est trop compliqué », croit savoir Victoire DE Taillac.