Au cours de l’année 2023, le secteur tertiaire a le plus boosté les économies de l’Union sur les trois secteurs d’activités. C’est ce que renseigne le rapport sur la politique monétaire dans l’UMOA de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) de mars 2024.
Abdul Wahab ADO
Le secteur tertiaire a conservé son rôle de moteur de la croissance, apportant une contribution de 3,0 pdp, bien que légèrement inférieure à celle de 3,6 pdp de 2022, note le rapport sur la politique monétaire dans l’UMOA de mars 2024 de la BCEAO. Sur l’ensemble de l’année 2023, le PIB de l’Union a progressé de 5,6%, après 5,7% en 2022. La vitalité du secteur tertiaire repose notamment sur la bonne performance des services (1,1 pdp) et des activités commerciales (0,8 pdp). Par ailleurs, la croissance économique a bénéficié de l’élan du secteur secondaire (+1,6 pdp), notamment porté par le sous-secteur manufacturier (+0,5 pdp) et celui des “Bâtiments et travaux publics” (+0,8 pdp) en lien avec la poursuite de l’exécution des projets d’envergure dans la plupart des pays de la Zone, précise la BCEAO. Pour sa part, le secteur primaire a contribué à hauteur de 1,0 pdp à la croissance du PIB, en lien avec la hausse de la production agricole, notamment vivrière (+2,4%) au cours de la campagne 2023/2024. Par ailleurs, il faut rappeler que le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d’activités qui s’étend du commerce à l’administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l’éducation, la santé et l’action sociale. Noter que le périmètre du secteur tertiaire est, de fait, défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).