Sous restrictions à l’importation, 43 articles viennent d’être, à nouveau, autorisés à l’entrée sur le territoire nigérian. L’annonce a été faite, jeudi 12 octobre 2023 par la Banque Centrale du Nigéria (CBN).
S.T.
Plus de huit (08) ans après avoir prononcé, par la circulaire TED/FEM/FPC/GN/01/010, des restrictions sur l’importation de 43 articles vers le Nigéria, la Banque centrale du Nigéria (CBN) vient de lever lesdites restrictions dont l’objectif était de réduire la demande de devises pour les produits pouvant être produits localement, améliorer la création d’emplois et conserver les réserves de change. La banque faîtière a, une nouvelle fois donc, autorisé l’accès à ces articles en devises pour les acheter sur le marché. Il s’agit du riz, du ciment, de la margarine, du palmiste, des produits à base d’huile de palme, des huiles végétales, de la viande et des produits carnés transformés, des légumes et des produits végétaux transformés ; Volaille et produits transformés à base de volaille ; Avions/Jets privés ; Encens indien ; Conserves de poisson en sauce (Geisha)/sardine ; Tôles d’acier laminées à froid; Tôles d’acier galvanisées ; Brouettes; Casseroles de tête ; Boîtes et conteneurs métalliques; Articles en émail ; Fûts en acier; Tubes en acier, Fil machine (déformé et non déformé); Barres de fer; Barres d’armature; Treillis métallique ; Clous en acier; Clôtures et poteaux de sécurité et de rasoir ; Panneaux et panneaux de particules de bois; Panneaux et panneaux de fibres de bois ; Planches et panneaux de contreplaqué ; Portes en bois; Cure-dents; Verre et articles en verrerie; Ustensiles de cuisine, vaisselle; Carreaux vitrifiés et céramiques; Les bouteilles de gaz; Tissus tissés; Vêtements; Produits en plastique et en caoutchouc; Granulés de polypropylène; Emballages et sacs en cellophane; Savons et cosmétiques ; Achats de tomates/concentrés de tomates et d’eurobonds/obligations en devises/actions.
Pourquoi la CBN lève-t-elle désormais les restrictions ?
D’après la note officielle de la CBN en date du 13 octobre, les restrictions ont poussé les importateurs vers le marché parallèle (informel), contribuant à la demande excédentaire de FOREX (devises). Ce qui a affaibli le taux de change du marché parallèle, faisant grimper les prix. La CBN, souligne le communiqué, souhaite, d’une part, promouvoir l’ordre et la conduite professionnelle de la part de tous les acteurs du marché des changes nigérian afin de garantir que les forces du marché déterminent les taux de change selon le principe acheteur volontaire – vendeur volontaire. D’autre part, la CBN souhaite un marché unifié pour le FOREX avec une tarification flexible et transparente. La Banque, souhaite-t-elle aussi, assurer la stabilité des prix et cherche à accroître la liquidité sur le marché des changes nigérian. À mesure que la liquidité s’améliore, la Banque espère une modération des distorsions.
