Plus de 250 dirigeants de gouvernements sous-souverains africains se sont rassemblés à Kisumu, au Kenya, du 25 au 27 novembre, pour la quatrième édition de la conférence du Réseau des gouvernements sous-souverains africains (AfSNET). L’événement offre une tribune pour discuter des stratégies permettant aux gouvernements locaux d’attirer des investissements en vue de stimuler une croissance inclusive et durable. Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec le gouvernement du comté de Kisumu et les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), la conférence a pour thème général «Tirer parti de la ZLECA pour un commerce et un investissement durables : une voie de développement pour les États sous-souverains africains ». Les principaux objectifs de l’événement comprennent le renforcement du rôle des États sous-souverains africains dans la promotion du commerce et des investissements intra-africains, et la mise en œuvre réussie de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
États sous – souverains africains. De quoi s’agit-il ?
Les États sous-souverains africains, qui comprennent les États, les comtés, les provinces, les municipalités et les autorités régionales, jouent un rôle essentiel dans le développement économique des pays africains. Selon l’Union africaine, les perspectives économiques de l’Afrique devraient atteindre une croissance du PIB de 3,7 % en 2024, soit légèrement supérieure à la moyenne mondiale de 3,2 %. Cette croissance renforce le rôle essentiel des États sous-souverains pour les économies africaines et leurs populations.
2 milliards de dollars pour les Etats sous-souverains
Consciente de cela, Afreximbank a engagé 2 milliards de dollars US pour ces acteurs essentiels, afin de soutenir ces gouvernements et entreprises dans les pays africains.
« Je tiens à remercier le professeur Benedict Oramah d’avoir pris le temps de se joindre à nous pour cette conférence. Votre présence ici est un autre exemple des approches uniques que la Banque, sous votre direction, emploie pour approfondir son empreinte en s’engageant auprès des actionnaires sur tout le continent, y compris des entités infranationales comme Africités et des gouvernements décentralisés comme Kisumu », déclare William Ruto Président du Kenya lors de son discours d’ouverture à la conférence AfSNET à Kisumu. Il ajoute : « Afreximbank a toujours fait preuve d’approches innovantes pour faire progresser le crédit aux gouvernements africains et au secteur public tout en facilitant une collaboration plus étroite entre les nations subsahariennes et le Kenya en est un exemple..»
Quant au Pr. Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, il a déclaré : « chez Afreximbank, nous croyons fermement que pour que les initiatives de développement réussissent dans nos économies, elles doivent nécessairement être décentralisées ; les besoins de développement doivent provenir et circuler de la périphérie vers le centre. Conformément à l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA), nous mettons en œuvre avec passion l’initiative AfSNET pour promouvoir le commerce et l’investissement intra-régionaux. Nous reconnaissons collectivement que les villes, les États et les provinces d’une nation présentent une diversité remarquable, qui diffère en termes de taille de population, de dotations en ressources, de compétences et de spécialisations sectorielles. »