Au titre du mois de janvier 2022, l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) est rendu public. Dans l’Uemoa, le Bénin s’affiche avec l’un des taux les plus faibles (2,4%), après le Sénégal.
Falco Vignon
Au Bénin, sur la période de janvier 2017 à janvier 2022, l’évolution du niveau général des prix à la consommation reste globalement faible. Selon une note du Ministère de l’économie et des finances (MEF) sur l’évolution du niveau général des prix au Bénin, en janvier 2022, le niveau général des prix à la consommation s’est affiché à 110,4 (contre 112,3 pour l’ensemble UEMOA) ; soit le deuxième niveau le plus bas dans l’Union après le Mali (109,7). Tous les six autres pays de la sous-région, indique la note, ont présenté des indices plus élevés : 115,4 pour le Togo, 113,7 pour la Côte d’Ivoire et 112,8 pour le Sénégal. A en croire le ministère, depuis juillet 2021, le niveau général des prix au Bénin est toujours en dessous de celui de l’ensemble UEMOA. « Mieux, entre septembre et décembre 2021, le Bénin a eu l’indice des prix le plus bas de l’Union ». Dans un contexte de hausse générale des prix à la consommation dans l’Uemoa, le Ministère de l’économie et des finances précise que « les niveaux de prix au Bénin, pour plusieurs produits, sont nettement inférieurs à ceux observés dans d’autres pays de la sous-région ». « Par exemple, en décembre 2021, pendant que le prix moyen de tomate fraîche s’affichait à 394 FCFA/kg au Bénin, il ressortait à 516 FCFA/kg au Togo et 831 FCFA/kg au Burkina Faso. Le gari s’échangeait à 446 FCFA/kg au Togo et 679 FCFA/kg au Burkina Faso contre 413 FCFA au Bénin. Il en est de même pour l’oignon frais qui s’échangeait à 534 FCFA le kg au Bénin contre 612 et 690 respectivement pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire », lit-on. Avec 2,4%, le Bénin s’affiche dans les deux meilleures performances de l’Uemoa, conclut la note du Ministère de l’économie et des finances.