Après l’incendie du mercredi 26 juin 2024, dans une des unités de sa raffinerie, le groupe Dangoté rassure quant à la maitrise de la situation. C’est à travers une déclaration rendue publique par la Direction de communication de l’entreprise.
Falco Vignon
En rassurant le public qu’« il n’y a aucune raison de s’alarmer », le directeur de communication du groupe Dangote, Anthony Chiejin a indiqué que « la raffinerie est en activité et qu’aucune blessure corporelle n’a été enregistrée » parmi les employés en service. La raffinerie de Dangote, qui a commencé à raffiner le diesel, est un projet de raffinerie intégrée de 650 000 barils par jour. La production de diesel et de carburant pour les avions a démarré le 12 janvier dernier. Le Nigeria, un important pays producteur de pétrole qui dépend des importations de produits pétroliers raffinés, place ses espoirs dans le projet de raffinerie intégrée estimé à 20 milliards de dollars et produisant 650 000 barils par jour, qui devrait entrer en service au début du mois prochain (juillet 2024).
Les quatre raffineries publiques du pays sont soit dysfonctionnelles, soit en cours de maintenance. L’incendie de mercredi a suscité inquiétudes et panique, en particulier à la lumière de récents rapports citant le groupe Dangote accusant les compagnies pétrolières internationales de sabotage, rendant difficile l’accès local au pétrole brut de la raffinerie. L’attente générale est que les difficultés économiques du pays le plus peuplé d’Afrique, exacerbées par l’augmentation du prix du carburant à la pompe par le gouvernement, pourraient être atténuées par une réduction du prix du carburant lorsque la raffinerie de Dangote entrera en service.