Le Conseil des ministres en sa séance du mercredi 28 février 2024 a pris connaissance du rapport de la mission de réorganisation institutionnelle, technique et financière de la filière de dragage de sable dans les communes du Grand Nokoué. Sur la base du rapport de la mission, plusieurs recommandations ont été faites.
B.W
Le rapport de la mission commanditée par le gouvernement a débouché sur une série de recommandations. Il instruit à la réalisation de la cartographie précise des zones d’exploitation par dragage de sable impliquées dans la réforme et les autres projets envisagés dans les communes ; l’élaboration des lignes directrices, la définition des étapes et des composantes de la réorganisation, la conception et la politique de concession; la délimitation des sites et l’évaluation des réserves de sable et l’Analyse des mesures économiques, environnementales et de gouvernance aux fins d’une gestion efficiente des carrières pendant et en fin d’exploitation, incluant les questions de suivi, de contrôle et du réaménagement des carrières. Pour la mise en œuvre desdites recommandations, une série d’actions est envisagée par le gouvernement. Il s’agit de la prise de décret pour régir en particulier l’activité de dragage de sable lagunaire dans le Grand Nokoué, l’association de l’Etat à de partenaires privés ayant de solide expérience dans l’exploitation de carrières et pesage de véhicule ; la mise en place de deux centres de suivi-contrôle des données au niveau des points de chargement et de pesage à l’essieu sur les axes de transport, l’obligation faite à chaque concessionnaire de disposer de tout le matériel technique et des ressources humaines nécessaires pour un dragage qui respecte les normes techniques et environnementales. A ces points, s’ajoutent l’élaboration d’un business plan précisant les contours financiers de la réforme destiné à faire ressortir les potentiels de revenus pour l’Etat puis le contrôle des poids à l’essieu sur les routes des véhicules de transport de sable et la transmission informatisée des données sur le revenu aux points situés sur les routes. C’est donc une réelle métamorphose des pratiques dans le secteur afin de permettre aux exploitants et à l’Etat d’en tirer vraiment profit dans le respect de l’environnement.