Suite à son forfait à un tournoi U20 l’an dernier, L’Union des Fédérations ouest-africaines de football (UFOA) vient de prononcer une suspension de deux ans et une amende de 29 millions de franc Cfa. Une sanction qui intervient comme un coup de massue.
Bidossessi WANOU
Le sport béninois est à nouveau à l’épreuve. Après la disqualification et la honte essuyé au Niger suite au constat de tricherie d’âge révélé par les textes d’IRM, l’Union des Fédérations ouest-africaines de football (UFOA) a décidé de suspendre le Bénin de toute compétition durant 2 ans suivi d’une amende de 29 millions de francs. C’est dire que la tentative d’explication de la fédération, qui avait justifié le fait par « l’incapacité de présenter une sélection, puisque six joueurs sur les 20 retenus avaient été déclarés inéligibles pour la compétition» n’a pas convaincu l’organisation. Cette suspension vient donc compléter la disqualification du Bénin pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN U20). Mais il faut signaler que les autorités au niveau national ont eux aussi déploré les mobile de cette disqualification, et ont ouvert une procédure judicaires pour clarifier la situation et surtout situer les responsabilités. Ceci s’est soldé par la condamnation des joueurs incriminés et de certains décideurs de la fédération béninoise de football, en l’occurrence son président Anjorin Moucharaf. Il faut noter que des menaces de sanction ont été noté de par le passé mais n’ont jamais été mis en exécution. C’est donc une première contre le Bénin, ce qui vient éprouver les amateurs du cuir rond et le monde sportif béninois. Et pour cause, la Confédération africaine de football (CAF) a, elle aussi mis à la charge du Bénin une amende de 20.000 dollars du fait de la mauvaise organisation, caractéristique des faits d’insécurité survenus le mardi 16 octobre 2018 à l’occasion du match Bénin-Algérie au stade de l’amitié général Mathieu Kérékou.