Ce mercredi 30 janvier 2019, une délégation du comité de gestion du fond d’appui au développement des médias dirigé par son président, le conseiller à la HAAC, Lambert DOGO et son rapporteur, Franck KPOCHEME, Président de l’union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) a entretenu les journalistes de l’Atacora sur ledit fond au niveau du siege de la radio nanto fm de Natitingou. A l’issue de cet échange fructueux, plusieurs propositions ont été faites par les responsables des organes de presse sur ce ledit fond
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
Ce mercredi 30 Janvier 2019, les locaux de la radio nanto fm de Natitingou ont abrité une importante séance de travail du comité de gestion du fond d’appui au développement des médias (FADEM) dirigé par son président, le conseiller, rapporteur à la HAAC, Lambert DOGO. Cette rencontre a permis d’échanger à bâton rompu avec les journalistes des radios communautaires et aussi les journalistes de la presse écrite de l’Atacora. Au cour de ces échanges, l’honneur est revenu au conseiller à la HAAC, Lambert DOGO, de remercier les uns et les autres pour la présence effective à ladite séance. Le rapporteur de ce comité de gestion du fond d’appui au développement des médias, Franck KPOCHEME, a ensuite pris la parole pour expliquer les dispositions de la loi en la matiere. Selon les informations porter à la connaissance des journalistes, C’est le jeudi 22 novembre 2018, que les membres du comité de gestion de cet outil d’accompagnement des entreprises de presse ont été installés dans leur fonction. « La mise en place du Fadem remonte à l’adoption de la loi 2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l’information et de la communication », informe-t-il, précisant que c’est l’article 39 de cette loi qui l’a prévue. Ce fonds, rappelle-t-il, était directement géré par la Haac avant la prise de cette loi. C’est en décidant de se conformer aux dispositions de la loi que la HAAC en est arrivée là. Les journalistes ayant pris part à ladite séance ont eu des informations en ce qui concerne la dénomination, la composition, les attributions et le fonctionnement du Fadem. Selon le président du FADEM, Lambert Dogo, le Fonds est géré par un comité placé sous l’autorité de la Haac. Il est composé de cinq membres qui représentent la Haac, le gouvernement et les professionnels des médias. Le Comité est présidé par le représentant de la Haac, assisté de deux professionnels respectivement vice-président et rapporteur. Le Comité de gestion du Fadem est appuyé par un organe technique, le Secrétariat exécutif. Diverses dispositions organisent le fonctionnement, la gestion et le financement du Fadem. Le représentant du gouvernement est Marcel Tchobo. Basile Tchibozo, Franck Kpotchémè et Guy-Constant Éhoumi représentent les professionnels des médias, respectivement pour le compte du patronat, de l’Upmb et de l’Odem. Lors des échanges avec les journalistes, l’idée d’aller vers les grands regroupements des organes de presse a fait son apparition. « Au Bénin, il faut qu’il y ait de vraies entreprises. Les organes de presse se doivent de soumettre des projets durables, des projets de développement dans le long terme. Il faut que les actions s’inscrivent dans la durabilité, dans le long terme. On veut que les journalistes de notre pays vivent de leur métier. Il faut qu’on s’inscrive dans la dynamique de la spécialisation des journalistes. Il faut qu’on aille vers les grands regroupements » a-t-il laissé entendre le conseiller à la HAAC, Lambert DOGO, Président du comité de gestion du fond d’appui au développement des médias. Plusieurs propositions seront faites tres prochainement par les journalistes en vue qu’on arrive à une répartition équitable et équilibrée desdits fonds. « Il faut que ce fond permette d’aider les organes de presse qui sont en difficultés. Il faut qu’on priorise ceux qui ont besoin d’appui. Il ne faut pas que cela aille à chaque fois chez les autres et que d’autres ne puissent pas en bénéficier » a laissé entendre un journaliste ayant pris part à la séance.
La nécessité de la spécialisation des journalistes
Pour que le Bénin connaisse une révolution au niveau de la presse, il est très important que les différents organes de presse s’inscrivent dans la dynamique de la professionnalisation. « Il faut qu’on se départissent de ce qui se fait habituellement. Il faut qu’on aille à la spécialisation des journalistes, de telle sorte que si on rentre dans un organe de presse, si on veut évoquer une thématique quelconque, un spécialiste peut tout de suite être consulté. Il faut que dans chaque organe, qu’on fasse en sorte que les journalistes se spécialisent dans leur domaine. C’est ainsi que la presse béninoise va connaitre une avancée notable » a laissé entendre un journaliste à la retraite interrogé sur le sujet. Déjà, il y a des organes de presse thématique. « Ca c’est ce qu’il faut encourager » a-t-il ajouté. En tout cas, à l’instar des autres secteurs qui sont en pleine mutation, le secteur de la presse se doit d’être réformé pour que le pays aille de l’avant en matière de presse.