Les prix du maïs, du mil et du sorgho connaissent une hausse chaque semaine voire chaque jour qui passe cette année pendant cette période des récoltes, propice à la baisse du prix de ces spéculations. Du coup, les consommateurs de la cité des kobourou et d’autres communes du septentrion craignent le pire. C’est le constat fait en ce début d’année 2020 dans les marchés de Parakou, Tchaourou, N’Dali et Malanville.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou/Alibori)
Comparativement à l’année écoulée, les prix des produits vivriers surtout céréaliers ont une tendance haussière dans les grandes zones productrices, vidant ainsi le panier de la ménagère.3000fcfa ou 3500fcfa la bassine soit 12000 FCFA ou 14000f cfa le sac l’année dernière, c’est tout à fait le contraire du constat fait cette année à la même période ; le prix du maïs et du sorgho dans les lieux d’échanges varient entre 4500 et 5000FCFA la bassine, soit 18 000 ou 20 000 FCFA le sac de 100 kg. Dames Mariam Mamam et Nadia, toutes revendeuses ont affirmé que la situation n’est pas reluisante, vu qu’elles ne peuvent pas s’approvisionner même pas dans les marchés périphériques et pour cause, cette année a connu particulièrement une grande production du soja, si bien que les autres spéculations ont été délaissées. Pour elles, il faut penser autrement la politique agricole afin d’éviter la famine les années à venir. Conséquence, il est difficile en ce moment au consommateur moyen de consommer de la pâte alors que la période difficile reste à venir. Il faut noter que dans ces marchés, cette situation se constate également au niveau du sorgho et du mil. Quelques consommateurs rencontrés ont confié leur amertume face à la situation. « Avant, ce sont les pauvres qui mangeaient fréquemment la pâte. Mais cette année, à cette heure-ci, ne mange pas la pâte qui veut, a confié Boukary Djamiou, un jeune instituteur ».Avis donc aux consommateurs qui disposent pour l’heure d’un peu de moyens afin de s’approvisionner en ces céréales qui avant tout sont indispensables dans les assiettes, avant que les choses ne se compliquent d’avantage.