La cité des Koburu a abrité le Week-end écoulé deux grands événements de l’année 2019 : le championnat national de pétanque et le festival international de cinéma de Parakou. Ces deux événements dont les lancements ont eu lieu vendredi 13 décembre 2019 se sont déroulés l’un au centre culturel Français et, l’autre à la place Tabéra de Parakou et ont connu la participation massive des fans de la pétanque et du cinéma.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori)
Double événement, la ville de Parakou a été honorée en cette fin d’année. Dans le domaine du sport, l’édition 2019 du championnat national de pétanque qui a regroupé 32 équipes venues des douze départements du pays a été lancé tout comme le festival international de cinéma, vendredi 13 décembre 2019 avec l’entrée en jeu des compétiteurs des tirs de précision. Ce volet de tirs de précision, a mis aux prises en finale, François Tossou du Mono Couffo et Marcel Agbétablé, de prestige pétanque club de Cotonou et, qui a connu le sacre de ce dernier sur un score de 52 contre 12 pour son adversaire. Pour Marcel Agbétablé, vainqueur de ces tirs de précision, c’est une grande joie puisque, affirme-t-il, en demi-finale, il avait perdu une certaine confiance en lui-même. Mais, il s’est rapidement ressaisi, ce qui lui a permis de venir à bout de son adversaire. Le deuxième vice-champion, François Tossou, lui vient de faire sa première expérience dans une compétition de taille. A l’en croire, jamais il n’a participé à un tel championnat et entend poursuivre les entrainements une fois réparti dans son Mono natal pour remonter son niveau, en vue des compétitions ultérieures. Il faut noter que dans l’histoire du sport de pétanque béninois, le conseil municipal de Parakou a doté la ville du premier boulodrome aux normes internationales. C’est d’ailleurs cette aire de jeu qui a abrité ces compétitions. La compétition a pris fin le dimanche. L’autre volet en ces évènements, les rencontres des belles images africaines de Parakou se tenaient du côté du centre culturel français. Et plus qu’un mot, ces rencontrent représentent une revendication, les valeurs et la richesse culturelle du Bénin à révéler à travers le cinéma. Depuis 2012 donc, les responsables de ce festival en font leur cheval de bataille quoique confrontés à d’énormes difficultés. Selon Eric Nougloyi, délégué général du festival, le financement, l’accompagnement restent encore faibles, des téléspectateurs abandonnent de plus en plus les productions locales au profit des productions étrangères. Mais heureusement, souligne-t-il, de ce cliché sombre qui se dégage, des hommes exceptionnels, à bras le corps mènent toujours le combat pour le rayonnement du cinéma. Pour le parrain de cette 8ème édition de ce festival, Alain Adihou, il se dit partager la conviction de faire de la culture cinématographique du Bénin un défi générationnel à relever. C’est ce qui justifie donc sa présence pour encourager, les jeunes amis, les jeunes frères, les aînés qui ont cru en cette branche de la culture en général, pour leur dire que tout espoir est encore permis. Porter donc l’industrie cinématographique du Bénin plus loin et plus haut malgré les entraves de toutes sortes doit être le défi de tous. Le directeur départemental du tourisme, de la culture et de l’artisanat Soulé Adam, représentant son ministre a martelé qu’il faut vraiment faire la promotion de la culture africaine, parce que selon lui, elle seule en tant qu’instrument de méditation permet de pénétrer l’âme réelle de l’Afrique. Il faut donc réserver une place de choix à tous les acteurs culturels a poursuivi l’autorité, avant de souligner à son tour que lorsqu’il y a de l’espoir, un jour le bout du tunnel se verra. Il faut souligner que les projections de divers films, la formation des jeunes cinéastes occupent les festivaliers.