Les créances sur les entreprises privées cotées B peuvent désormais être admises en support des refinancements de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
C’est ainsi qu’a décidé la BCEAO dans un communiqué.
A.W.A.
Les entreprises non financières et qui sont cotées B peuvent désormais être admises en support des refinancements de la BCEAO. C’est dans le cadre de faciliter l’accès des crédits à cette catégorie d’entreprises que la décision été prise. Cette nouvelle disposition est portée à la connaissance des établissements de crédit de l’Uemoa à condition que les entreprises disposent d’une garantie, d’un Etat, ou bénéficient d’un dispositif d’accompagnement financier. Les établissements de crédit peuvent adresser à la Banque Centrale une demande d’inscription des effets représentatifs des créances concernées sur la liste des collatéraux admissibles au refinancement, a indiqué le communiqué. En effet, les entreprises privées cotées B sont des petites et moyennes industries ayant des signatures qui respectent en moyenne sur les trois (3) dernières années, les normes de trois (3) ratios financiers de décision. Ces signatures ne doivent également enregistrer aucun incident de paiement sur chèque ou effet de commerce ou sur crédit. Pour rappel, en vue de faciliter la mise en œuvre du mécanisme des accords de classement pour les entreprises non financières, la BCEAO a décidé de réviser les modalités de refinancement. Dans ce cadre, il est institué une évaluation par la banque centrale, de la qualité de crédit des entreprises non financières, à partir des informations collectées auprès des administrations fiscales des pays membres de l’Uemoa. La qualité de la signature d’une entreprise non financière est appréciée, selon la Bceao, sur la base de quatre (4) ratios de décision relatifs respectivement à la liquidité générale, à la capacité de remboursement, à la rentabilité et à l’autonomie financière. Les modalités de calcul. « Pour les entreprises nouvellement créées, la procédure de délivrance des accords de classement demeure inchangée. L’évaluation de la qualité de la signature des entreprises non financières prend également en compte d’autres critères, notamment les incidents répertoriés dans les centrales d’informations », indique l’institution bancaire.