Des parlementaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) avec ceux de la Mauritanie sont en conclave depuis ce lundi 9 septembre 2019 à Abidjan. A l’initiative du Fonds Monétaire International (FMI), ces députés suivent un séminaire de formation sur la gestion et les politiques macro-économiques.
Félicienne HOUESSOU
Ils sont au total 32 parlementaires de huit pays de l’UEMOAà suivre un atelier sur la gestion des politiques macroéconomiquesdu lundi 9 septembre au mercredi 11 septembre 2019.En collaboration avec le FMI, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoirevient d’offrir aux parlementaires francophones l’opportunité de comprendre les enjeux et les motivations liés aux orientations macroéconomiques et à la bonne gouvernance. L’ouverture de ces travaux a été présidée par le vice-Présidentde l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, SundéFeh, avec à ses côtés le Directeur du Centre régional d’assistance Technique pour l’Afrique de l’ouest(Fmi Afritac Ouest), Samir Jahjah et de Lucie MBoto Fouda, du Département Communication du FMI. L’objectif de cette rencontre est d’apprécier au mieux la dynamique et les défis auxquels les économies des pays de l’UEMOA ainsi que celles de la Mauritanie et la Guinée Bissau, font face au regard des perspectives mondiales.
Pour le Directeur de l’Afritac de l’Ouest, Samir Jahjah, ce séminaire qui place la gestion et les politiques macro-économiques au centre des débats, vient renforcer les capacités des parlementaires à mieux appréhender le mandat du FMI et ses divers domaines d’activités. Le vice-Président, Sundé Feh, quant à lui, il soutient que l’importance de ce séminaire tient dans la mesure où, chaque parlementaire, porteur des besoins de son électorat en particulier et de son peuple en général, est, chaque année, soumis à l’exercice d’évaluation et de validation des choix budgétaires du Gouvernement de son pays, dans un contexte de rareté de ressources. « La refondation de la gouvernance en Afrique exige une transformation beaucoup plus profonde des attitudes et aptitudes des acteurs, en vue de la mise en œuvre de nouvelles pratiques en matière de gestion des finances publiques », a-t-il souligné. Il s’agit donc d’une occasion pour sensibiliser les parlementaires sur les enjeux économiques et leur rôle dans la gestion et la mise en œuvre des politiques macroéconomiques.