En vue de la constitution d’une base de données des postulants à la fonction enseignante, le ministère des Enseignements maternel et primaire et celui de l’enseignement secondaire ont lancé conjointement une opération de recensement des potentiels candidats à cette fonction. Du coup, les directions départementales des deux ordres d’enseignements dans le Borgou grouillent de monde. C’est le constat fait sur place.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori).
Que ce soit à la direction départementale de l’enseignement primaire ou à celle du secondaire, l’affluence n’est pas celle des jours ordinaires. Les potentiels candidats à cette fonction longtemps délaissée par les jeunes se comptent par dizaines de centaines. Nombreux sont ces jeunes titulaires du baccalauréat de l’enseignement secondaire et ceux titulaires d’une licence, d’une maitrise ou d’un master qui ont pris d’assaut ces directions pour tenter leur chance d’entrer dans cette fonction. Quelques-uns rencontrés disent n’avoir plus d’issue favorable pour s’assurer un avenir radieux. A en croire leurs propos, les jeunes béninois ne souffrent pas de chômage mais du sous-emploi puisqu’ils sont pour la plupart dans des établissements publics mais où le traitement n’est des meilleurs. On gagne moins du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) ont-ils confié. Du coup, il faut se chercher partout où il faut trouver une rémunération consistante en vue de faire face aux difficultés de l’heure. Les gouvernants sont donc appelés à prendre la mesure des choses en vue de sécuriser le secteur privé pour garantir à cette jeunesse un mieux-être.