En prélude aux élections consulaires prévues pour le 18 décembre 2019, le groupe ‘’Renaissance économique’’ a procédé, hier mercredi 11 décembre 2019, au lancement de sa campagne dans la région économique du Borgou. C’est la salle de délibération de l’hôtel de ville de Parakou qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a connu la participation d’une forte délégation nationale dudit groupe, des autorités politico-administratives de la ville, des opérateurs économiques de la région, des électeurs et des populations.
Noël Y. TETEGGOU (Br. Borgou-Borgou)
C’est une salle comble qui a accueilli cette cérémonie de lancement. A l’ouverture de la séance, le premier adjoint au maire de Parakou, Ibrahim Chabi Mama, représentant le maire empêché, a, au nom du conseil municipal, souhaité la bienvenue à toute la délégation dans la cité hospitalière de la ville de Parakou. Il a souligné que les élections consulaires traduisent le processus d’expression des choix pour présider aux destinées de la faîtière du monde de l’entreprise, et que le rôle des opérateurs économiques dans l’animation de la vie économique au quotidien dans le pays n’est plus à démontrer. Il a, pour ce faire, souhaité que les opérateurs économiques se regroupent comme dans toute corporation afin de défendre leurs intérêts et de faire ensemble face aux défis qui s’imposent à toute la nation. Il a pour finir remercié et souhaité des élections pacifiques et paisibles au groupe et à tous les concurrents. A sa suite, l’ancien élu consulaire et point focal du groupe, El-Hadj Arouna Kamilou, a rendu hommage à tous les participants pour avoir répondu présents à la séance de lancement de la campagne pour les élections consulaires à la CCIB dans la grande zone nord regroupant les régions économiques de Natitingou et Parakou. Il a affirmé que cette présence massive témoigne du fait que tout ce monde nourrit, ensemble, aux côtés du gouvernement, de grandes ambitions pour la promotion des investissements privés dans les deux régions économiques du nord. A l’en croire, la CCIB aujourd’hui, dans la vision du gouvernement, n’est plus celle des temps passés. C’est pour cela, explique-t-il, le gouvernement de la rupture enseigne que la CCIB a désormais l’obligation de jouer son rôle d’institution faîtière du secteur privé, ce qui signifie pour lui que les élections qui s’y déroulent doivent rester professionnelles. El-Hadj Arouna Kamilou a martelé que l’Etat a besoin d’une institution représentative du secteur privé forte pour l’accompagner dans l’opérationnalisation de sa politique de développement du pays. C’est pourquoi, reconnaissant que les chefs des régions économiques de Natitingou et de Parakou, ayant très tôt compris cette vision stratégique du gouvernement pour la CCIB, se sont résolument engagés pour l’accompagner dans la réalisation de ses ambitions économiques pour le pays. C’est dans cette logique qu’il invite les électeurs à faire un choix utile le 18 décembre 2019 en apportant massivement leurs suffrages à son groupe, déterminé à faire de la CCIB une institution digne du nom. La séance s’est achevée par une série de questions-réponses entre participants et membres de la délégation, à la satisfaction de tous. Rendez-vous est donc pris pour le 18 décembre 2019 pour une victoire du ‘’Groupe Renaissance économique’’.
Quelques informations utiles sur le Groupe Renaissance Economique
Brève présentation
Le Groupe Renaissance Economique (GRE) est un creuset regroupant des opérateurs économiques ainsi que des groupements et associations professionnels, ayant une bonne connaissance des enjeux et défis auxquels la nation est confrontée et engagée pour apporter des solutions à court moyen et à long terme. Créé depuis avril 2017, le GRE a abordé plusieurs chantiers notamment : l’organisation d’une journée de réflexion sur le devenir de la CCIB en Janvier 2018 ; l’organisation d’une journée d’échange sur le rôle du secteur privé dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable en janvier 2019…
Quelques objectifs
Le GRE vise principalement à militer et prendre des positions stratégiques pour insuffler de façon générale une stratégie d’accompagnement des acteurs et de façon particulière, une nouvelle dynamique à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin. Pour ce faire, elle entend : mobiliser les chefs d’entreprises des secteurs de l’industrie, du commerce et des services pour une meilleure implication dans l’animation de la vie économique ; mettre en place une bonne plateforme des acteurs du secteur privé pour mieux accompagner les orientations stratégiques du Gouvernement ; repositionner la CCIB dans ses missions fondamentales de représentation, de promotion et de défense des opérateurs économiques ; instaurer une gouvernance qui induit performance au niveau du secteur privé et susciter la mise en place d’un Cadre de Dialogue public Privé ; prioriser la mission de services aux entreprises (micros, petites, moyennes et grandes) dans les activités de la CCIB.
Quelques valeurs défendues
Le groupe est basé sur des valeurs intrinsèques que sont l’intégrité, l’esprit d’équipe et la performance.
Combien de candidats en lice ?
Le GRE a positionné des candidats dans tous les secteurs et dans les régions économiques. Ces candidats sont des Femmes et Hommes d’affaires ayant fait leurs preuves depuis des années dans la promotion du secteur privé.
Vision du groupe
La vision du groupe est de faire de la CCIB à l’horizon 2025 un cadre innovant et citoyen pour les entreprises engagées dans la création de richesses et capables de mettre en œuvre les partenariats publics privés aux plans, local, régional et international.
Quelques chantiers prioritaires
Le groupe a retenu 12 chantiers prioritaires. Entre autres il faut retenir : contribuer à la mise en œuvre d’un dispositif d’accompagnement, de promotion et de valorisation de la production locale et à leur labellisation, faciliter la mise sur marché des produits et services des PME en appuyant l’organisation des foires et voyages d’affaires, en collaboration avec les consulats et les structures existantes au niveau national et régional, pour sortir des projets novateurs, mettre en place des fonds de garantie, pour faciliter l’accès des entreprises à des financements appropriés auprès des institutions de financements et des systèmes financiers décentralisés.