« Qui tient la mer, tient le commerce du monde. Qui tient le commerce tient la richesse. Qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même », disait Sir Walton RALEIGH. C’est fort de cela que le Gouvernement du Président Patrice TALON a décidé depuis 2018 de la mise en place d’un système ultramoderne pour la surveillance de nos espaces maritimes, la protection du transport maritime et la sécurité de tous les usagers. Le premier responsable de la Préfecture maritime, Organe de coordination de toutes les actions de l’État en mer, le Contre-Amiral Fernand Maxime AHOYO, s’est entretenu le vendredi 7 mars 2025 avec les professionnels des médias.
Parti du constat du trafic illicite et de la criminalité de tout genre dans les eaux territoriales du Bénin, ce qui faisait fuir les investisseurs étrangers, le Gouvernement du Président Patrice TALON a décidé de la mise en place d’un dispositif ultramoderne pour surveiller toute la façade maritime du Bénin. Chose effective depuis l’année 2024.
Trois grandes missions incombent à la Préfecture maritime, un organe qui coordonne les activités de toutes les administrations intervenant en mer au Bénin. Il s’agit de la sécurité maritime, la prévention des activités illicites et la protection de l’environnement marin. Ces différentes missions sont mises en œuvre avec efficacité. Ainsi, depuis 2020, le Bénin n’a plus connu d’attaque de navire dans ses eaux territoriales.
Une descente au niveau de la salle d’opération a permis de constater l’installation d’un écran géant qui permet de suivre en permanence, 24h sur 24 et 7 jours sur 7 tous les espaces maritimes du Bénin. Désormais, plus rien n’échappe à la Préfecture maritime. Il s’avère dorénavant impossible pour les criminels d’agir dans les eaux territoriales du Bénin sans se faire repérer. Le dispositif de surveillance est doté de plusieurs radars de surveillance de dernière génération implantés à Grand-Popo, Ouidah, Cotonou et Sèmè-Kraké. « Toute notre façade maritime est désormais couverte. Nous pouvons surveiller et détecter même au-delà de nos frontières. Nous avons une couverture totale de notre façade maritime. Ce projet a été initié par le Président Patrice TALON depuis 2018 », indique avec fierté le Préfet Maritime.
Ce système est redondant. Ce qui veut dire que s’il y a coupure à Cotonou, le relai de Grand-Popo peut continuer par fonctionner et enregistrer tous les évènements. A partir d’ici, nous pouvons suivre également les activités qui se déroulent sur le terminal pétrolier de Sèmè, lorsque les navires viennent pour charger jusqu’à leur sortie des espaces maritimes du Bénin », a aussi révélé le Contre-amiral Ahoyo. « C’est un système ouvert. Si demain, on veut connecter d’autres capteurs de collecte de données, on peut le faire. Nous avons les moyens pour la mise à jour régulière des données », poursuit-il.
Autre élément indicateur de la performance du centre et de ses équipements, c’est la possibilité de faire la discrimination de deux navires, contrairement aux radars utilisés par le passé. « Lorsque vous avez un radar qui a une impulsion et que deux échos sont très proches, vous voyez un navire. Avec les radars du centre, lorsqu’il y a activité illicite, on peut tout détecter et intervenir », souligne le préfet maritime.
Grâce à ce système, le Bénin offre aux investisseurs étrangers un environnement sécurisé pour le développement de leurs activités et ce, au profit de l’embellie économique du pays et du bien-être social.