Dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le taux de croissance a connu une accélération et s’est établi à 6,6%.
Abdul Wahab ADO
Le deuxième trimestre de 2019 dans l’Uemoa a été bonne pour les économies des pays de l’espace. Selon le rapport mensuel de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao),l’activité économique dans l’espace est demeurée soutenue au deuxième trimestre 2019. Le Produit intérieur brut (PIB) de l’Uemoa s’est accru au deuxième trimestre 2019 de 6,6%, en glissement annuel, après 6,4% un trimestre plus tôt. La croissance de l’activité économique dans l’Union reste tirée par le secteur tertiaire, dont la contribution s’est établie à 3,8 points de pourcentage, contre 3,7 points de pourcentage notée le trimestre précédent. Celle du secteur secondaire est, quant à elle, ressortie à 1,7 point de pourcentage, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent. L’apport du secteur primaire à la croissance a été de 1,1 point de pourcentage, stable par rapport aux réalisations du premier trimestre 2019.Le rapport mensuel de la Bceao a noté qu’au cours second trimestre 2019, les prix du pétrole libellés en divises ont enregistré une baisse en glissement annuel de 11,4%. S’agissant des principales matières premières exportées par les pays de l’Union, leurs cours ont connu des évolutions contrastées, avec une baisse en glissement annuel pour l’anacarde (-40,9%), le café (-17,7%), le coton (-16,8%) et le cacao (-8,1%). En revanche, les prix se sont inscrits en hausse pour le caoutchouc (+13,2%) et l’or (+0,4%). Quant aux produits importés, comparés au deuxième trimestre 2018, les cours ont été orientés à la baisse pour les huiles alimentaires (-37,6%), le riz (-10,6%) et le blé (-4,6%). Par ailleurs, il faut mentionner que le PIB, le produit intérieur brut (PIB) est l’un des agrégats majeurs des comptes nationaux. En tant qu’indicateur économique principal de mesure de la production économique réalisée à l’intérieur d’un pays donné, le PIB vise à quantifier — pour un pays et une année donnés — la valeur totale de la « production de richesse » effectuée par les agents économiques résidant à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques). Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation du PIB d’une période à l’autre est censée mesurer son taux de croissance économique.