Le décès de Stan Tohon, dans le cours de cette semaine ne laisse personne indifférent. Plus encore, ce sont ceux ayant fréquentés l’icône de la musique béninoise qui se sont plus touchés encore par le décès de cette star nationale. Dénis Assongba fait partie de ceux-ci.
Falco Vignon
« Le Bénin vient de perdre l’un des plus prestigieux ambassadeurs de sa culture », a commenté Dénis Assongba, président de l’organisation non gouvernementale MIDOGBEKPO international. Selon ce béninois de la diaspora, « peu d’artistes béninois parviennent à honorer de leur art leur pays à l’extérieur », a t’il poursuivi avant de conclure avec satisfaction que « Stanislas Tohon fait partie de ceux-là qui vous rendent fiers d’être Béninois ». Et ce n’est pas faux. L’artiste béninois a eu un parcours exemplaire. On le cite au rang de ces rares artistes qui sont parvenus à visiter presque toutes les thématiques du quotidien. » Nous n’en avons plus beaucoup », s’est désolé l’ancien Président de l’alliance des béninois de New York, New Jersey et Connecticut. C’est fort de ce parcours atypique que le digne fils de Savalou appelle à « l’immortalisation de Stan Tohon ». Selon Dénis Assongba, l’artiste, cet artiste ne doit pas être passé aux oubliettes. « Il faut trouver le moyen de rendre son nom éternel », a plaidé le président Dénis Assongba tout en priant le Gouvernement Talon de réfléchir à un projet pour rendre la vie des artistes plus joyeuses. « C’est de la responsabilité de l’Etat d’organiser et de prendre soin des artistes parce qu’ils apportent quelque chose au pays », a indiqué Dénis Assongba. A l’entendre, les services étatiques pourraient mettre en réseau les artistes et veiller à l’amélioration de leurs conditions de vie afin de les rendre plus compétitifs tant au plan national qu’international. Telle est la prière de Dénis Assongba et cette proposition est de nature à être très avantageuse pour la promotion de la culture béninoise.