L’augmentation rapide des cas de contamination du nouveau coronavirus dans le monde inquiète et fait appel à des ressources tant financières que techniques. A travers une déclaration commune publiée le 2 mars 2020, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva et le président de la Banque mondiale, David Malpass s’engagent à porter assistance aux populations de leurs pays membres.
Félicienne HOUESSOU
La pandémie à Coronavirus qui a déjà touché plus de 3000 individus de part le monde, se répand de plus en plus au Sénégal, Nigéria, Maroc et Tunisie. Pour faire face à l’impact sanitaire et économique du virus COVID-19, la coopération internationale est essentielle et a un grand rôle à jouer. Selon la déclaration conjointe du FMI et de la Banque mondiale, les deux institutions sont pleinement déterminées à fournir l’aide que les populations de leurs pays membres attendent d’eux. « Le FMI et le Groupe de la Banque mondiale sont prêts à aider leurs pays membres à faire face aux tragédies humaines et aux difficultés économiques causées par le virus COVID-19. Nous collaborons étroitement avec les institutions internationales et les autorités nationales, en accordant une attention particulière aux pays pauvres, où les systèmes de santé sont les plus faibles et où les populations sont les plus vulnérables », indiquent les deux leaders Kristalina Georgieva et David Malpass. Cet accompagnement passera par les financements d’urgence, les conseils et l’assistance technique. En particulier, « nous offrons des mécanismes de financement rapide qui, collectivement, peuvent aider les pays à répondre à des besoins très divers », rassurent les deux institutions de Bretton Woods à travers leur déclaration.
Les statistiques montrent que le nombre total de personnes infectées et décédées à cause du coronavirus COVID-19 dans le monde au 3 mars 2020, est de 91.313. Outre le Sénégal, la Tunisie et le Maroc, des premiers cas ont été signalés en Nouvelle Zélande et au Luxemburg. A ce jour, 80.151 cas d’infections ont été localisées en Chine. De même, la majorité des décès enregistrés dus à ce virus étaient situés en Chine. Pour autant, ce virus n’est pas systématiquement fatal pour les personnes contaminées : plusieurs cas de guérisons ont aussi été répertoriés. « Il est crucial de renforcer les systèmes nationaux de surveillance et d’intervention sanitaire afin d’enrayer la propagation de l’épidémie actuelle et de toute épidémie à l’avenir », précisent Kristalina Georgieva et David Malpass dans leur déclaration. Il urge donc de mettre en place des mesures stratégiques, en se concentrant sur la prévention, le contrôle et le traitement médical.