Le Bénin a accueilli, du 27 au 29 juin 2019, le 2e congrès du Sénat des Jeunes d’Afrique. Cet événement fait suite à un premier tenu au mois d’août 2015 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Au cours du rendez-vous de Cotonou, les jeunes sénateurs se sont engagés à travailler pour la recherche de solutions d’adaptation des populations vulnérables aux effets du changement climatique.
Falco VIGNON
Les sections nationales du Sénat des Jeunes d’Afrique ont pris l’engagement à Cotonou, en fin de semaine dernière de travailler au cours des deux prochaines années à rechercher des solutions pour une réadaptation des communautés africaines aux effets des changements climatiques. Pour la circonstance, outre le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Togo, le Mali, la Guinée, le Sénégal, la République démocratique du Congo et Madagascar ont participé aux assises de Cotonou. Après trois jours de travaux, l’ivoirien Stéphane Dehouin a été élu Président du Sénat des Jeunes d’Afrique. Meneur d’un bureau riche de sept membres, il n’est pas allé par quatre chemins pour afficher ses ambitions à la tête de cette association panafricaine. Dr Gildas Agbokpela, élu Vice-président du Sénat des Jeunes d’Afrique et représentant du Bénin a évoqué les grands axes sur lesquels travaillera l’association. « Nous allons travailler à permettre aux populations africaines de survivre aux effets des changements climatiques », a-t-il confié à nos reporters. Pour rappel, le 1er congrès du Sénat des Jeunes d’Afrique avait eu lieu en 2015 à Abidjan ; celui du Bénin vient, donc pour émousser l’ardeur des jeunes sénateurs. Christophe Dossou Agbodji, Président du Sénat des Jeunes du Bénin et Président du Comité d’organisation de la rencontre de Cotonou estime que « le congrès de Cotonou est historique en considération du travail abattu et de la qualité des résolutions ». Le rendez-vous a été pris au mois de juin 2020 pour la tenue du 3e Congrès du Sénat des Jeunes d’Afrique qui aura lieu à Niamey.