La Banque mondiale vient d’annoncer de nouveaux plans ambitieux pour renforcer l’action climatique en Afrique. Dans ce cadre, elle mobilisera 22,5 milliards de dollars de financements supplémentaires. Soit un montant de 13061,70 milliards FCFA à l’horizon 2025.
Félicienne HOUESSOU
L’institution financière allouera en faveur des pays africains plus du double de ses engagements depuis cinq ans. 13061,70 milliards FCFA dédiés à la lutte contre les changements climatiques et à l’adaptation aux effets de ces changements. La moitié des fonds ira aux projets d’adaptation aux effets du changement climatique. Cette information a été annoncée lors du One Planet Summit qui se tient actuellement au Kenya.Cette annonce est la suite logique de la promesse faite par la Banque mondiale en décembre dernier, au démarrage de la COP24, à Katowice en Pologne, de consacrer environ 200 milliards de dollars de financements sur cette même période pour soutenir « l’effort de guerre » des pays en développement pour faire face au réchauffement. « La région est particulièrement exposée à la recrudescence des inondations, des sécheresses et des tempêtes dévastatrices. Nous devons faire davantage et plus vite, sans quoi des millions d’individus risquent de basculer dans la pauvreté », a indiqué Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale. Environ 12,5 milliards de dollars, soit 7256,50 milliards FCFA seront affectés vers des mesures de soutien (protection contre les crues, gestion de l’eau, pratiques agricoles, etc.) à l’adaptation aux conséquences du changement de climat qui frappent l’Afrique. Des projets réputés non rentables qui n’attirent guère les financements privés, alors qu’il y a urgence à les mettre en œuvre. Ces fonds gérés par l’Association internationale de développement (IDA), le bras armé de la Banque mondiale pour aider les pays les plus pauvres de la planète, aideront à faire face aux risques liés au réchauffement climatique et à débloquer les nouvelles opportunités d’investissement induites par eux.