Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui à lancé le vendredi 19 avril 2019 à Glazoué, la campagne agricole 2019-2020. Au cœur de cette édition, la lutte contre les ravageurs, un pas indispensable vers la sécurité alimentaire. On note de véritables ambitions dans les toutes les filières et le gouvernement entend mettre en œuvre les politiques nécessaires pour y arriver.
Bidossessi WANOU
« Gestion des ravageurs: quels défis pour la sécurité alimentaire ? ». Ainsi s’énonce le thème de la campagne agricole 2019-2020 pour laquelle, le gouvernement nourrit de véritables ambitions. En effet, avec une ambition de 700.000 tonnes de coton, 419.000 tonnes de riz, 2.100.000 tonnes de maïs, 115.000 tonnes de noix de cajou, 816.000 tonnes de cultures maraîchères, 76.200 tonnes de viande, 122.000 tonnes de lait et 80.000 tonnes de production piscicole, un record singulier est attendu dans chacune des filières prioritaires inscrites au Programme d’actions du gouvernement. Mais avant, il faudra garantir la victoire sur l’invasion des insectes ravageurs, ce qui justifie le thème de cette édition. Dans son mot de bienvenue, Jacques Dagoué, maire de Glazoué, à salué les efforts du gouvernement depuis trois ans pour un nouvel envol dans le secteur agricole, un pilier essentiel du développement de l’économie béninoise et activité phare du secteur primaire. Le choix porté sur sa commune pour le lancement de cette campagne ne lui a pas échappé, car, Glazoué constitue non seulement un grand grenier agricole de cultures vivrières mais également un marché de distribution à plein temps. Il va profiter de l’occasion à lui offerte pour solliciter l’appui du gouvernement pour efficacement lutter contre les affrontements entre agriculteurs et éleveurs peulhs, lesquels affrontements arrièrent la production et les efforts du gouvernement et des populations dans le secteur et déciment la population. En bouchant la même trompette, Firmin Kouton, préfet intérimaire du département des Collines a félicité le gouvernement pour ses nombreux efforts. Pour lui, il faudra aller à des cultures de contre-saison et le département dispose d’importants atouts dans le domaine. A ce sujet, il a déploré l’inexploitation à fonds des fleuves Zou et Okpara, qui offrent pourtant de véritables chances de culture de contre saison au département, toute chose qui à terme, permettra de vaincre la faim. En rebondissant sur la question de la faim, il est au cœur des 17 objectifs de développement durable de l’agenda 2030 va rappeler Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche qui estime qu’on n’y parviendra pas sans une gestion efficiente et durable des ravageurs des cultures en général, et des espèces transfrontalières en particulier. Dès lors, l’accès aux intrants et pesticides homologués, aux innovations techniques respectueuses de l’environnement constitue une préoccupation majeure. Toute chose qui facilitera l’exécution du plan national de développement des filières prioritaires inscrits au Programme d’actions du gouvernement (PAG). C’est pourquoi le ministre a réitéré l’engagement et l’entière disponibilité du gouvernement à accompagner les producteurs à travers l’amélioration des appuis conseils, l’accès aux semences et plants de qualité, la mise à disposition à bonne date des intrants, l’assistance nécessaire en mécanisation en vue d’un rendement plus accru et la mise à disposition des nécessaires pour l’entretien des bétails, poissons et autres aux éleveurs. L’appui du gouvernement ne souffrira d’aucune faille a-t-il donc rassuré tant que les producteurs par l’intermédiaire des relais proches d’eux feront remonter leur difficultés et soucis.