La note de conjoncture économique de juillet 2023 de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) indique que l’activité économique devrait enregistrer une croissance annuelle de 6,0% au troisième trimestre 2023 et de 6,1% au quatrième trimestre 2023, après une croissance de 5,7% au deuxième trimestre 2023.
Abdul Wahab ADO
Les activités économiques pourraient accroitre au cours du troisième trimestre de 2023 selon les prévisions de la BCEAO. L’Union devrait enregistrer une croissance annuelle de 6,0% au troisième trimestre 2023 et de 6,1% au quatrième trimestre 2023, après une croissance de 5,7% au deuxième trimestre 2023. Les bonnes performances de la demande intérieure renforceraient la croissance économique des pays de l’UEMOA. Sur le reste de l’année 2023 notamment au troisième trimestre, la progression de l’activité économique se poursuivrait dans l’Union, en lien avec l’exécution des programmes des Etats et la dynamique du secteur privé. Les exploits des économies de l’UEMOA, tirés par la bonne tenue des services et de l’industrie manufacturière, pourraient être potentiellement affectés par le ralentissement en cours dans certains pays partenaires, la hausse des coûts de production et le report à 2024 du démarrage de la production du pétrole au Sénégal. La note de conjoncture économique précise que pour les mois à venir, les économies de l’Union devraient accentuer leur reprise, principalement grâce à une hausse attendue de la demande intérieure et à une amélioration continue de certains secteurs tels que le transport, le tourisme, l’hôtellerie et le BTP. Cependant, l’augmentation des coûts de production, les risques liés à l’insécurité et le ralentissement de la demande mondiale pourraient avoir un effet modérateur. Selon les résultats de l’enquête de conjoncture menée par la BCEAO, l’activité économique dans l’ensemble des secteurs serait bien orientée, et les chefs d’entreprise interrogés anticipent de meilleures performances malgré la dégradation des conditions de production, notamment la hausse du coût du crédit. Les branches commerciales, les industries manufacturières et extractives, ainsi que les services marchands et financiers devraient connaître une accélération. C’est de bonnes nouvelles donc pour les opérateurs économiques et les investisseurs de l’Union.