Le Togo prend une bonne option pour booster le développement agricole du pays notamment sa production animale. 300 nouveaux éleveurs togolais viennent d’obtenir jusqu’à 1,5 milliard FCFA de subvention au titre de la phase additionnelle du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA), un exemple à suivre au Bénin pour booster l’élevage du pays.
Abdul Wahab ADO
Un nouveau développement de la production animale du Togo se pointe à l’horizon. En effet, après une phase initiale ayant permis d’appuyer 170 éleveurs, le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA), dans sa phase additionnelle, ambitionne d’accompagner 300 nouveaux bénéficiaires à hauteur de 3,5 millions FCFA par éleveur. Selon la presse togolaise, cette subvention, dont le montant est plafonné à 1,5 milliard FCFA, permettra aux acteurs de ce sous-secteur de faire la promotion des élevages commerciaux. Selon la Cellule de communication du ministère en charge de la Production animale, le PASA, dans sa phase additionnelle, vise à « faire migrer les meilleurs éleveurs opérant à l’échelle familiale à un statut d’éleveurs semi- modernes ». Le but ultime est de faire de ces éleveurs, « de véritables entrepreneurs en élevage, capables d’alimenter les marchés en produits d’élevage (volailles locales et petits ruminants sur pied) ». Le processus d’allocation de la subvention est déjà lancé, selon les informations diffusées par la source précitée. 260 nouveaux bénéficiaires ont été régulièrement accompagnés dans l’élaboration des accords de subvention, après avoir mobilisé leur apport personnel. En ce sens, 251 d’entre eux ont déjà touché leur 1ère tranche et ont effectivement démarré leurs activités. Par ailleurs, si au Togo, un projet d’Appui au Secteur Agricole est lancé, le Bénin n’a pas encore démarré une telle initiative dans la production animale. Il faut mentionner que le marché béninois est toujours inondé par les animaux des éleveurs Burkinabé, Nigériens, Tchadiens, Maliens, etc. après 59 ans d’indépendance. Un projet voisin de celui du Togo pourrait sans doute permettre de satisfaire la demande nationale en espèce bovine et aussi les animaux domestiques divers consommés par les Béninois.