A la faveur du conseil des ministres d’hier mercredi 30 janvier 2018, le gouvernement a décidé de la transmission à l’Assemblée nationale trois accords de prêts. D’un montant total de plus de 57 milliards FCFA, ces prêts sont attendus de la Banque d’investissement et de développement (BIDC) de la Cedeao et de l’Agence d’investissement et de développement (AID). Ces fonds serviront à procurer de l’énergie et de l’eau potable aux populations béninoises.
Bidossessi WANOU
23,235 milliards destinés au programme d‘accès universel à l’eau potable d’ici à l’an 2021 tout en favorisant ainsi l’alimentation de 224.000 bénéficiaires en eau potable dans plusieurs communes et 16,225 milliards de franc Cfa, afin d’augmenter le taux de la population rurale à l’électricité et améliorer la condition de vie des populations à travers la promotion de l’économie locale, des prêts attendus de la Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et enfin 16 milliards FCFA attendus de la l’Association internationale de développement (AID) à des fins de financement du projet d’interconnexion électrique, régional dorsale Nord 330 kV. C’est en effet au total trois accords de prêts qui le tout d’une valeur de 57 milliards Fcfa qui passeront devant les parlementaires pour recueillir leurs avis. Sur ce total, il faut que 8,364 milliards Fcfa seront gratuitement octroyés au Bénin notamment au titre du dernier prêt attendu de l’Association internationale de développement. C’est donc un vaste chantier de développement et de renforcement du réseau hydraulique et électrique qui s’annonce au Bénin avec cette série d’accords de prêts les parlementaires auront un grand rôle à y jouer en accompagnant le gouvernement dans sa volonté de sortir les populations pauvres et misérables du sous-développement. On ne peut donc souhaiter que du succès dans cette option et surtout de l’orthodoxie dans la gestion de ces fonds quand ils seront obtenus afin de renforcer davantage la confiance des partenaires qui ne demandent mieux qu’à être mis en confiance et ceci passe par la bonne gestion des fonds qu’ils mettent à la disposition du pays pour le financement de divers projets.