La pandémie du coronavirus est une crise qui est bien plus que sanitaire. Face à l’ampleur du mal, il est nécessaire de fédérer les énergies pour une synergie d’actions. Ce qui ne peut se faire sans un élan de solidarité nationale à l’image de la Chine dans la ville de Wuhan.
Pour y arriver au Bénin, leconsultant en management des entreprises et organisations, et, spécialiste des ODD, docteur en sciences de gestion, Harry Viderot, renseigne sur les actions à poser et les comportements à adopter. Ceci, à travers une tribune libre parvenue à notre rédaction.
Lire ci-dessous l’intégralité de ladite tribune libre.
Tribune libre de Dr Harry Viderot
Favoriser et soutenir la responsabilité citoyenne pour la construction de sociétés : les chaines de solidarité
Aujourd’hui, le temps est venu d’investir dans l’avenir du monde et de prendre de sérieuses mesures pour construire la paix sans cesse. « Le nouvel ordre international doit éliminer les menaces pour la paix. Il faut profiter de cette opportunité pour réfléchir sur le besoin des hommes et des femmes des pays développés, ainsi que des nations du monde les moins développées, de combattre ensemble. Il faut instaurer une alliance fondée sur la sécurité et la sureté, s’intéressant aux besoins de toutes les nations et l’humanité en général ». Les citoyens commencent à se rendre compte des bienfaits de la vie sans les horribles influencespour l’établissement d’une société gouvernable. Un préalable pour le développement économique et social. Mais de telles perspectives semblent aujourd’hui presque impossibles à cause de notre manque de solidarité. La question de la responsabilité personnelle et sociale dans la construction des sociétés constitue aujourd’hui un défi pour le monde entier. Ce refus du « sacrifice » conduit à ce que Jean Guitton appelle la « dissociation » qui lui semble une caractéristique du monde moderne. « Le sacrifice qui accepte la dualité, obtient l’unité. Le sacrifice obtient la joie profonde au milieu de la peine et dispose l’homme à des tâches humaines. La dissociation le ramène à l’égoïsme. Le sacrifice nous fait homme et nous unit aux autres hommes. La dissociation nous fait moi et nous oppose aux autres moi. Définir l’État, l’Economie, la Sécurité Sociale, les Partis politiques, les Syndicats comme des institutions extérieures conduit à passer son temps à réclamer à ces structures des évolutions que nous nous refusons d’opérer. Plus encore, nous faisons comme si nous ne participions pas au blocage de ces institutions que nous dénonçons. On ne peut déserter le terrain social mais à l’aborder en citoyen responsable, afin de faire de la chaine de solidarité un idéal dans la gestion des risques.Car, elle met en évidence le lien entre la construction du monde et la construction de soi. Le « sacrifice » n’est pas ici un hommage fait au dolorisme ou à des pulsions perverses religieuses qu’a su si bien analyser Maurice Bellet. C’est la condition de possibilité d’engagements concrets par lesquels nous échappons à la condition de spectateur amusé et/ou consterné des crises contemporaines pour accéder à notre responsabilité d’être humain.
La notion de solidarité dans la gestion des crises telleque leCoronavirus au Bénin
Aujourd’hui le monde est face à une pandémie dit le coronavirus et ses effets sur notre pays le BENIN ne sont du reste. Lestress, l’inquiétude et plusieurs effets d’ordres psycho-morales sont palpables sur les visages, les comportements. Il urge que dans ce chaos qu’on puisse retrouvercette quiétude qui puisse nous permettre d’évoluer. Face à ce fait ou le gouvernement a mis en place en discussion avec les parties prenantes des mesures préventives pour le bien de tous, je ne peux qu’inviter tous nos frères et sœurs à s’y conformer mais aussi à inciter son prochain à le faire…En ces périodes la notion de solidarité doit s’inviter dans les cœurs etdoit être observée dans lescomportements.On ne doit plus être inondé de Fake News par exemple ; vrai que l’avènement des médias numériques dit « sociaux » a favorisé une augmentation des opportunités offertes aux citoyens d’avoir accès à l’information, d’exprimer leurs opinions, voire même de faire concurrence aux professionnels de l’information surtout en des périodes de crises ou la recherche de l’information pour se rassurer est cruciale. Les médias sociaux numériques sont perçus comme de remarquables moyens de mobilisation et d’action, mais également un important contrepoids aux médias de masse traditionnels (Bougnoux, 2007) dans la diffusion d’information. Pendant donc cette période de crise telle que le coronavirus où c’est la psychose et qu’on tend à privilégier le confinement, l’usage des médias sociaux devient incontournable et son rôle prépondérant. Etre acteur de Fake News ne doit même pas être une éventualité, si tant les valeurs civiques et morales sont de mises. Les chaines de solidarités doivent primées nos réflexions et notre engagement. Une cohésion nationale doit être suscitée, harmonisée et conduite pour le bien de tous. En tant qu’acteur de la société (physique ou morale) faire tous ce qui est possible afin que ceci devienne culturel au Benin. D’où mon appel aux notions de valeurs civiques et morales, de patriotisme dans les milieux éducatifs dès la base. En ces périodes moins critiquer mais alarmer quand c’est nécessaire tout en innovant par son engagement citoyen, au service du collectif pour impacter positivement la société dans un élan de solidarité. Scientifiques, praticiens, hommes politiques, tète couronnées, responsables d’entreprises, les religieux, tous les acteurs de la société civile doivent apprendre à communier ensemble la chaine de solidarité, surtout en ces périodes de gestion de crise majeure.