La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a bouclé le mercredi 16 octobre 2019, son troisième eurobond avec un montant de 830 millions de dollars, soit environ de 490 milliards FCFA au taux de 4,7% pour une maturité de douze ans.
A.W.A
Les investisseurs du marché international accordent leur confiance à la BOAD. L’institution vient d’obtenir d’eux, une sommede 830 millions de dollars, soit près de 490 milliards FCFA au taux de 4,7% pour une maturité de douze ans. En plus d’obtenir un délai de remboursement long (12 ans), l’institution a obtenu des investisseurs internationaux, un taux d’intérêt de 4,7%, alors que certaines prévisions des analystes estimaient un niveau situé autour des 5%. Le succès obtenu de la BOAD est la marque des performances enregistrées sous le leadership de son président Christian Adovèlandé. Le montant levé a fait l’objet d’une opération de couverture en euro. «C’est un satisfecit pour notre banque dont la note investment grade a été confirmée d’année en année depuis cinq ans», commente Christian Adovèlandé, président de la BOAD. Le montant mobilisé permettra à la BOAD de financer davantage les économies des pays ouest africains. Il faut mentionner que la BOAD lors de son dernier eurobond avait, il y a deux ans et quelques mois, en juillet 2017, obtenu 750 millions de dollars remboursables au bout de 10 ans avec un taux de 5,2%. La solidité de l’institution y est pour beaucoup et semble avoir retenu l’attention des investisseurs. A titre d’exemple, elle a exécuté presque totalement les grandes lignes de son précédent plan stratégique qui s’achève en cette année 2019. Elle a aussi accru son bilan de près de 44% depuis 2015 et est entrée dans une importante phase de consolidation. On note par ailleurs qu’une part importante de ses interventions a été faite dans des pays qui affichent une solide perspective de croissance selon le Fonds monétaire international, notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Enfin, elle a également soutenu des économies qui affichent de solides performances en termes de réformes dans l’environnement des affaires, comme le Togo.