Le maire de la commune de Lokossa Pierre C. Awadji est descendu dans l’Arrondissement de Ouèdèmè-Adja le mardi 15 octobre 2019 pour constater les dégâts occasionnés par la montée des eaux du fleuve Mono dans cette commune. Sur les lieux, force est de constater que les champs de coton, de maïs, de tomates, de manioc et autres cultures vivrières, ont été tous détruits et ravagés par les eaux.
Romuald NOUDEDJI
Désolation, tristesse et amertume, ce sont les constats qui se lisaient au travers des comportements des populations dont les champs ont été dévastés par les lâcher d’eau du fleuve Mono. Le maire de la commune de Lokossa s’est rendu dans cette commune avec la plateforme de réduction de risques, de catastrophes et d’adaptation au changement climatique. Pierre C. Awadji, a constaté le calvaire que vivent ses administrés de l’Arrondissement de Ouèdèmè-Adja suite au débordement du fleuve Mono. Champs de coton, de maïs, de tomates, de manioc et autres cultures vivrières, ont été tous détruits et ravagés par les eaux. Certaines écoles qui y sont installées sont impossibles d’accès. D’autres par contre, sont complètement inondées. Le cas de l’Ecole Primaire publique de Mambé, d’Adjohoué et de Djondjizounmè est patent. Les écoliers ne peuvent plus aller dans ces écoles pour y acquérir du savoir. A Mambé, un hameau de Djondjizounmè, c’est l’inondation, toute la population est sortie par les eaux. Habitations et greniers de maïs s’écroulent, créant ainsi une psychose au sein de la population. Très touchée, l’Autorité communale a en urgence demandé aux sinistrés de Mambé de regagner d’abord les salles de classe construites en matériaux définitifs en attendant les autres mesures plus importantes pouvant leur permettre de surmonter les difficultés de l’heure. Pour l’instant, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.