Après les séances de sensibilisations des élèves et la formation des leaders du projet initiative « Green clubs Scolaires » pour une écocitoyenneté responsable, l’avant dernière étape de la mise en œuvre dudit projet qui concerne le reboisement est entrée dans sa phase active. La deuxième étape du lancement officiel de cette phase a eu lieu samedi 3 août 2019 au collège d’enseignement général de Guéné dans la commune de Malanville en présence des responsables du projet, élèves et parents, enseignants, points focaux et autorités politico-administratives.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori).
Après les sensibilisations des élèves des 20 collèges concernés par le projet dans le département de l’Alibori sur la nécessité de la protection de l’environnement face aux enjeux du changement climatique et la formation des leaders des clubs scolaires, l’ONG : Su Non Nera, et Gradeb avec l’appui technique et financier de l’Union Européenne à travers le Programme Renforcement et Participation de la Société Civile au Bénin (RePaSOC) ont abordé l’avant dernier panel de la mise en œuvre de son projet qui vise la mise en terre de 15 000 plants au terme du projet dans les trois communes d’intervention. C’est le Ceg Guéné qui a accueilli le deuxième lancement officiel de ce reboisement dans la commune de Malanville après Banikoara. Au lancement de cette phase de reboisement dans sa commune et précisément dans son arrondissement Guéné, Imorou Marcos, chef dudit arrondissement a dit toute sa satisfaction pour l’honneur qui a été fait à son territoire de compétence d’accueillir cet acte combien noble vu que la commune de Malanville est aux portes du désert et est déjà en proie à des affres du changement climatique. Pour lui, celui qui a planté un arbre n’aura pas vécu inutilement a-t-il paraphrasé. Mais souligne-t-il, le reboisement depuis des années est un succès au Bénin. Pour cette autorité, c’est l’entretien des plants mis en terre qui pose problème et de ce fait il a pris l’engagement de veiller personnellement à l’entretien et au suivi des plants. Pour le coordonnateur du projet, Joël Barassounon a vivement remercié les partenaires techniques et financiers notamment l’Union européenne et le RePaSOC, en soulignant que le choix des espèces mises en terre n’est pas un fait du hasard. A l’en croire, le choix porté sur les arbres principalement ceux fruitiers dont les anacardiers, les manguiers, etc. contribue non seulement à donner de l’ombrage aux élèves mais également aura un impact économique dès que les essences seront au terme de leur croissance et donc permettront aux différents établissements bénéficiaires d’avoir de revenus supplémentaires pour leur fonctionnement. Joël Barassounon en conclusion a indiqué qu’après cette étape il sera mis sur pieds des comités de suivi du reboisement afin que l’initiative ne soit pas un échec. Ouomounou Tama, Directeur du Ceg Guéné a promis mettre tout en œuvre pour que les plants mis en terre soient bien entretenus avec l’aide de tous les acteurs de l’éducation intervenant dans son collège. Car dit-il c’est cette promesse qui a suscité le choix de son établissement par le projet et il n’entend aucunement décevoir l’initiative a-t-il martelé. Il est à signaler que 400 plants d’anacardiers ont été mis en terre à Malanville et 5000 divers plants à Banikoara. L’opération se poursuit jusqu’à atteindre des 15 000 plants prévus pour être mis en terre.